Ce premier tome raconte l’intégration au club judiciaire de la jeune Nanao, fraîchement intégrée dans l’école Saint Mehabiah, et trois procès plaidés par le fameux club. Le premier est intenté par Nanao elle-même, lasse des brimades de ses camarades jalouses, et ne sert que d’introduction à la série. Le deuxième repose sur un renversement de perspective, mais l’enquête est tout de même très convenue et la « morale » peu révolutionnaire. Le dernier est plus drôle, d’autant que s’y révèle le snobisme de Kirihiko Tono (mon personnage préféré), persuadé que pour être élu comme le meilleur club du lycée, il faut proposer aux votants des divertissements correspondant à leurs goûts médiocres. Le procès porte sur l’origine d’une tâche de sauce tomate projeté dans un restaurant de pâtes à la bolognaise et rappelle les procès absurdes plaidés en son temps par Ally MacBeal.
Peut-être que les tomes suivants creusent les personnages ?