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Gaza-ville…

Publié le 07 janvier 2009 par Lawrence Desrosiers
À propos du conflit dans la bande de Gaza, un bout de film occupe ma mémoire, comme une obsession. Au journal télévisé, on a vu un groupe d’enfants courir nerveusement, avec comme fond sonore, les explosions à Gaza-ville. Le plus petit enfant, qui devait avoir une dizaine d’années, portait une veste rouge et marchait en pleurant. On voyait la terreur dans ses yeux.
Depuis, je compare la vie d’un jeune québécois du même âge avec la sienne et cela m’attriste.
Le petit québécois, en revenant de l’école, se chamaille avec ses amis, lance des balles de neige, rigole, court et s’amuse. On sent le bonheur. En arrivant chez-lui, il aura un repas chaud, dans une maison solide, tout cela dans une atmosphère chaleureuse.
Pour le petit palestinien, il n’a pas d’école, elle est probablement détruite. Sa maison a peut-être été bombardée, il y a des chances que quelqu’un de sa famille ait été victime de ce grave conflit. Personne n’est plus innocent que lui. Il est pris en sandwich entre le Hamas et Israël. Il n’y a pas d’électricité, la nourriture et l’eau commencent à manquer. Le bruit assourdissant des bombes se rapproche et s’éloigne. Il y a des sifflements, puis des bangs effroyables. Que se passera-t-il demain? Il voit des adultes mourir et pleurer autour de lui. Il est une innocente victime des décisions stupides et cupides des adultes.
Il n’y a pas de guerre sans victime; personne ne gagne, sauf ceux qui fabriquent et vendent les armes. Ce $ont le$ $eul$ gagnant$.
Mais qui sont-ils?
Lo x

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