Jeudi 25 Décembre (Noël)
Il arrive parfois de nous croire encore parisien, j’ouvre la bouteille de vin rouge, et mon épouse va acheter les côtes d’agneau que je devais faire griller sur les sarments pour l’accompagner. Nous avions oublié qu’à Libourne les commerces de bouche ne sont pas ouverts le matin de Noël !!!!
Il a donc fallu improviser, et faire une assiette gourmande avec de la terrine de sanglier, du jambon de canard, et du jambon d’Auvergne.
L’accord ne fût pas catastrophique, mais pas excitant, ce vin avait vraiment « besoin « de son agneau !!!
Pauillac : Pichon Longueville 1988
Dégusté en bouteille sur une dizaine d’heures
La robe d’une bonne profondeur, de couleur rubis, présente des signes de légère évolution (teinte brune ) au bord du disque, le nez d’une belle intensité est un peu animal en première intention ( suspicion de Brett?), la deuxième dégustation ne montre plus cette sensation due à la réduction ( la bouteille a été ouverte, sans mise en carafe, deux heures avant la première dégustation ), s’ensuit des arômes très pauillacais de cèdre, de tabac brun , de cassis et de boite à épices ; la fraîcheur souligne l’entrée en bouche avec des tannins assez serrés, polis et enrobés par une chair assez musclé, les saveurs fruitées sont présentes et encore d’une belle jeunesse, du corps et du volume en milieu de bouche, la finale est persistante, un rien tannique, complexe, bien rafraîchie par l’acidité gustative inhérente au millésime.
Noté 16,5+