En salles : On n’a pas eu le temps de parler beaucoup du nouveau film du trio qui rime en man : Baz Luhrman - Nicole Kidman - Hugh Jackman. Tellement de choses à faire (Noël, les huîtres, le foie gras, les jeux vidéos), à voir (Noël, les jeux vidéos, le saumon, le mag Dorcel... et après le saumon, c’est coton), à boire (Prieuré Roch, Pacalet, Dauvissat, Brett Brothers, Quezac). Bref, les fêtes quoi.
Kid, Jack et Luhr, Man !
C’est en lisant sur les pistes du canton de Vaux la chronique de l’âne qui officie dans VSD à la rubrique cinéma et qui commençait par : "S’il y a un cadeau à ne pas faire à Noël, c’est deux places pour Australia". Je me suis dit : "Merde, c’est vache !" (et oui ,la Suisse …) et globalement, notre con–frère expliquait son bonheur d’être sorti avant la fin, atterré par tant de clichés… Bref, je me suis dit : "Faut y aller".
Et là, alléché par tant de haine, j’ai vu une heure et demi de très grand cinéma, mélangeant mes souvenirs de western de La dernière séance et le numérique d’aujourd’hui sous l’œil d’un réalisateur de talent visiblement amoureux de ses deux acteurs principaux.
10.000 clichés
Mille clichés, peut-être même 10.000 clichés, tous superbes, allant même me rappeler par moment, le lyrisme d’un Autant en Emporte le Vent (la scène du bal) ou l’héroïsme de La Conquête de l’Ouest (le convoyage du troupeau.). Seulement le film dure 2h20 et la dernière partie aurait gagné avec moins de naïveté et de mièvrerie. Reste un final sympathique où les racines d’un continent sont mises en valeur de fort belle manière.
Alors oui, Australia est bourré de clichés mais c’est un vrai film de cinéma qu’il faut voir en salles, comme Titanic avant lui et d’autres tout aussi grands. Oui, c’est populaire et sans doute pas assez bien pour VSD mais franchement, c’est bon pour les yeux.
Marcel Martialman