Japon - Le Japon est passé à la vitesse supérieure dans sa bataille contre les activistes anti-chasse à la baleine : son gouvernement essaie en effet aujourd'hui d'empêcher un navire de la flotte écologiste de faire le plein dans différents ports.
Le gouvernement japonais prévoit de demander à l'Australie, et peut-être à la Nouvelle-Zélande et au Chili, d'interdire au navire de protestation utilisé par l'association Sea Shepherd, d'utiliser leurs ports afin de s'y ravitailler en carburant.
Oeuvrant pour la conservation des écosystèmes marins à travers le monde, les activistes de Sea Shepherd ont poursuivi les baleiniers japonais à travers l'océan Austral durant plus de 3 200 kilomètres, depuis le départ de la flotte du Japon, en novembre 2008.
Le navire de protestation a cependant dû interrompre ses activités pour refaire le plein et les autorités japonaises espèrent aujourd'hui réussir à lui interdire le droit d'entrée dans les ports chiliens, australiens et néo-zélandais.
Chiharu Tsuruoka, du ministère des Affaires Etrangères japonais a déclaré : "Nous allons requérir la fermeture des ports pour ce navire. Il a déjà entravé nos activités par le passé et son action est extrêmement dangereuse. [Ces militants] agissent comme des pirates."
En réponse à cette tentative, Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd précise quant à lui : "Nous avons ici des baleiniers opérant illégalement, demandant au gouvernement australien de nous bloquer alors que nous agissons en toute légalité. Nous n'avons commis aucune faute."