Le méthane est émis dans l’atmosphère par les marais naturels, les rizières, le bétail, les feux de forêts et de prairies, les mines de charbon etc. Pendant la dernière décennie, les émissions de méthane ont été plus ou moins équilibrées par l’absorption du gaz via l’oxydation atmosphérique et par les sols secs.
L’augmentation de la concentration de méthane serait en partie due à une augmentation des émissions dans les régions à hautes latitudes de l’hémisphère nord. Les conditions créées par la fonte de la calotte glaciaire arctique favorisent la formation de zones humides sous ces latitudes élevées. Il se pourrait également que, pour des raisons encore inconnues, l’oxydation atmosphérique soit en train de diminuer, bien que la zone d’amincissement de la couche d’ozone ait commencé à se réparer.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a identifié le besoin urgent que représente la compréhension des mécanismes responsables des variations de la concentration de méthane.
[ Img - Credit North Sullivan : décantation d'un échantillon d'air pris à partir du Cap Grim dans le sud de la Tasmanie par le Dr Paul Fraser ]
BE Australie numéro 61 (5/01/2009) - Ambassade de France en Australie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57148.htm