Billet d'humeur flamantographique

Publié le 07 janvier 2009 par Soliblog
Pigeonas et flamantis.On a peut-être changé l'année mais on n'a pas changé les pigeons.Telle est la réflexion que je me suis faite hier matin après que, comme j'avançais à la manière d'une geisha de passage en Mongolie du Nord, oreilles rougeoyantes, stalactite au bout du nez et yeux tels des saules, vers le transsibérien de 8H34, j'ai à nouveau subi l'attaque d'un gang de fielleux pigeonnas. Je vous rassure tout de suite, j'en ai réchappé, de justesse mais j'en ai réchappé (de justesse), et sans même m'étaler sur le sol gelé (j'ai toujours été prem's dans le pas de la geisha de passage en Mongolie du Nord).Attention, que cela soit bien clair, je ne fais pas partie de ceux qui se plaignent du froid en janvier en hiver en France, oh que non, en janvier en hiver en France il fait froid, que cela soit bien clair, plus ou moins, certes, et aujourd'hui plutôt plus, re-certes, mais que demain, moins. Que cela soit bien clair. Un Damart et ça repart (sous la couette de préférence mais c'est un autre débat).J'eus été bien plus embêtée si j'avais du faire la geisha des Bermudes; là, alors, oui, mais là, non. Et puis un froid vif et entraînant ça vous tue les microbes en moins de deux... quoique... pas tous... les pigeonas par exemple... Ils ont peut-être des plumes en Thermolactyl ?En parlant de plumes - noter l'habile transition - j'en ai des pourpres à vous montrer, des flamantes qui plus est, parce qu'on a peut-être changé l'année mais on n'a pas changé les jours et aujourd'hui c'est mercredi et mercredi c'est cinématographie.  Attention, les flamants qui suivent ne sont pas ceux du film, que j'ai vu, conscience professionnelle quand tu nous tient, mais bon, de là à en faire une chronique... un lac des flamands un lac des flamants un lac etc... mais des figurants camarguais qui ont gentiment accepté de les remplacer. Ils sont beaux n'est-il pas ? Vous en voulez encore ? J'ai ouï entendre que si vous cliquez sur la photo juste au-dessus... Mais n'en disons pas plus...