La Cour de justice des communautés européennes (CEJ) a indiqué,qu'une compagnie aérienne annulant un vol suite à un problème technique ne pouvait pas, "en règle générale", refuser une indemnisation aux passagers concernés, sauf à démontrer des "circonstances extraordinaires".
Une notion floue que les juges interpréteront toujours à la faveur du client : problème technique ne signifie pas "circonstance extraordinaire".Cette décision fait suite à un litige entre Alitalia et l'une de ses clientes en 2005. Celle-ci a réservé,
Alitalia a refusé d'indemniser la cliente qui demandait 250 euros ainsi que 10 euros de frais de téléphone. La cliente a finalement entamé une procédure judiciaire qui a abouti sur le bureau de la Cour de justice des Communautés européennes afin qu’elle interprète la notion de "circonstances extraordinaires".
Dans son arrêt rendu le lundi 24/12/08, la Cour affirme que "résoudre un problème technique provenant d’un défaut d’entretien d’un appareil doit donc être considéré comme inhérent à l’exercice normal de l’activité du transporteur aérien. En conséquence, des problèmes techniques révélés lors de l’entretien des aéronefs ou en raison du défaut d’un tel entretien ne constituent pas, en tant que tels, des circonstances extraordinaires". La Cour ajoute que le "fait qu’un transporteur aérien ait respecté les règles minimales d’entretien d’un aéronef ne saurait à lui seul suffire pour établir que ce transporteur a pris toutes les mesures raisonnables afin de le libérer de son obligation d’indemnisation".
Voici d'autres décisions de justice rendues récemment dans le domaine du contentieux entre les agences de voyages et leurs clients.