C’en est presque déprimant de lire sur le blog de Vinvent Abry aujourd’hui que le Web compte maintenant 187 millions de sites. Bon, déprimant est peut-être un peu fort comme description de mes sentiments, mais disons que c’est effrayant de constater ce fait quand on commence à travailler sur un blog comme celui-ci sur lequel j’ose espérer recevoir un certain nombre de visites d’internautes qui prendront le temps de lire des articles sur les meilleures pratiques en marketing philanthropique, qui y verront des exemples de campagnes de conscientisation et qui quitteront un peu mieux renseignés, peut-être même inspirés à l’action.
Mais quand on “compétitionne” avec 187 000 d’autres sites, l’aventure semble presque vouée à l’échec … ou à l’anonymat. Bien entendu, il y a des techniques pour mieux performer dans les engins de recherche, plein de petites astuces que je peux mettre en pratique pour créer de l’achalandage, faire dans la polémique, écrire des articles plus “marketing”. Mais tout ce que je voulais faire était d’écrire sur un sujet qui me passione d’un point de vue professionel tout en contribuant socialement, pas mettre une stratégie SEO en pratique. Que faire? Je m’arrête ou je continue?
M’arrêter si tôt serait sûrement une erreur. Et comme mes objectifs sont surtout liés à la production de contenu et l’identification d’outils marketing pour les OSBL et ceux qui veulent s’y mettre, je vais poursuivre l’aventure. En fait, ce blog est essentiellement un carnet de notes. Quant à mes motivations, je m’en remet à ces 2 citations qui m’inspirent à l’action et m’empêchent d’opter pour l’inertie :
“Le monde est dangeureux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.”
Albert Einstein
“Lorsqu’ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.”
Pasteur Martin Niemoller