Mon billet précédent consacré à l’invasion de la bande de Gaza par l’armée israélienne a déclenché une avalanche de critiques, ce qui ne me dérange nullement, mais aussi et surtout des bordées d’injures haineuses aux relents xénophobes et parfois antisémites au point que j’ai dû mettre un terme à la publication des commentaires.
La critique est toujours bonne à prendre quand elle est constructive et qu’elle met en cause ce qui est dit ou écrit de manière argumentée. Susciter le débat est d’ailleurs un des objectifs de mes « billets d’humeur ». La plupart d’entre vous le savent et réagissent dans la dignité et le respect de la personne même si certaines réactions sont incisives et très dures à encaisser. Ce ne fut hélas pas le cas pour tout le monde au point que je me suis demandé si je ne recevais pas sur le râble tout le ramassis de forts en gueule qui sévit d’habitude sur Agora Vox.
L’insulte haineuse et gratuite – généralement sous couvert de l’anonymat, bien sûr - est devenue un moyen d’expression chez de plus en plus de gens dont je ne connais pas l’origine sociale ni le niveau intellectuel mais que je crois ne pas être très élevés. J’imagine ces personnes proches de l’extrème-gauche et/ou des milieux islamistes français et peut-être aussi belges mais là je doute car mon billet publié par un média belge n’a suscité … aucun commentaire.
Ce phénomène ne m’étonne pas outre mesure car il est vrai que la France est un pays de violences verbales comme nulle part ailleurs en francophonie. Il faut bien l’admettre. C’est le pays des excès et … des incendiaires de voitures. J’y vois d’ailleurs un lien dans la contestation. Ces jets d’insultes, de haine et d’intolérance atavique sur le web sont un peu l’Intifada de citoyens manipulés et endoctrinés par d’autres, barbus ou non, qui ne nous veulent pas que du bien.
Est-ce un effet des zones de banlieue où le mal vivre est devenu le vivre tout court ? Je ne prends pas parti mais je pense qu’il y a un peu de cela. La France est malade et le messie qui la guérira n’est pas encore né.
éé
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