fait essayé de faire le tour de ce que pouvait se dissumuler sous ce cépage : en France, mais aussi et surtout des pays dits du nouveau monde. Cépage largement cultivé dans le monde, adèpte du soleil et apte à la garde, on le retrouve d'habitude avec d'autres variétés en complément : merlot, cabernet franc, petit verdot dans le Bordelais par exemple. Il est également présent en Loire, Languedoc-Roussillon, Provence ou Sud-Ouest.
On a dit que le soleil, il aimait cela alors, il se cultive bien au Chili, Californie et Australie.
Voyons tout cela plus en détails avec une fourchette allant de 2,80 € à 36 € la bouteille.
La couleur est rouge à reflets orangés. Nez légèrement boisé, un peu chargé en alcool et porté sur les fruits rouges, la fraise écrasée et la myrthille. Bouche encore tanique à ce stade et doté d'une matière importante avec une finale de poivron. A ce stade, c'est une jolie dévouverte mais elle mérite encore de patienter pour rejoindre les tables. Et à 11 €, c'est presque cadeau.
La couleur de notre 3 ème vin est rouge orangé. Nez grillé (voir de pneu) et de lait laissé sur le feu. En bouche, c'est pas vraiment mieux avec un vin qui pique qui sent une fois de plus le brûlé et un fruit pas mûr ! Préférez un voyage au Chili dans les "Andes" en 2006 si vous souhaitez voyager (2,80 €, 100 % CS).
5 ème vin. La robe est rouge cerise. Nez sucrée, de framboise, sparadrap avec des notes brûlées et alcooleuses. La bouche légèrement sucrée présente des aromes de peaux de cerises et d'abricot. Présence également de notes vanillées. Encore un étranger, cette fois-ci un américain : un californien de la Sierra Valley de Ernest et Julio Gallo 4,85 €.
7 ème vin. La couleur est rouge profonde à violette. Voilà enfin un très beau nez : un boisé élégant et quasi intégré, avec aussi des notes poivrées sur un cassis très présent. La bouche n'est pas en reste : elle est équilibrée, avec une acidité constante et des p'tits tanins présents mais pas agressifs. Un bien joli vin et encore un Australien : c'est la cuvée "the Menzies" de la maison Yalumba. Ca coût quand même 36 € : c'est pas donné, mais c'est bon.
Au final, une dégustation très moyenne avec des vins de tous horizons certes, mais pas que du bon. Seul "the Menzies", l'australien s'en sort avec les honneurs d'avoir défendu le cabernet sauvignon. La prochaine fois c'est sur, on fera mieux avec les éclectiques de l'été !