Avant, je me suis occupée de tout le monde : chocolat chaud épicé pour mon homme (moitié lait, moitié eau, 1 pincée de gingembre, 1 pincée de noix de muscade) ; bain de pieds pour le petit loup (de quoi avoir les pieds chauds au moins une fois dans la journée et éviter d’attraper trop froid), renouvelé le soir si petits petons frigorifiés ou tout juste, suivi du massage des malléoles et de la cheville jusqu’au mollet ;
Je m’arrête là pour la photo mais aussi pour rappeler que le rhume est un ami, comme le souligne Olivier (et ses indications de Seitai), billet extrêmement instructif !
crème protectrice sur tous les bouts de nez ; mais aussi thé très sucré pour soutenir mon Kombucha en convalescence ; rinçage des graines à germer et déplacement du germoir vers une pièce plus chaude dans la journée ; petit lait nouveau pour le Kéfir en attente de faire la ricotta.
En rentrant j'ai acheté la galette, avec une pensée pour celles-là.
Et puis après moment de frais sur les joues, rosies pour l’occasion (fenêtre ouverte oblige), et du chaud en bouche et au nez (pas très longtemps je confirme).
Un Houjicha de chez Tamayura, vous savez le lieu où j'avais été avec Francine,
Très doux, grillé, au goût très accessible. Ce thé est réputé contribué à augmenter la chaleur corporelle et peut être bu par les enfants et les personnes âgées. Je le confonds avec le Kukicha : mais est-ce bien la même chose ?
En fait non. Ma confusion vient du fait qu’ici mon Houjicha était à base de Kukicha. Le Kukicha est ce qui reste de brindilles du Tencha trié qui servira au Matcha ou au Guokuro (voir chez Tamayura pour le détail). Le Kukicha est réputé être le « thé de 3 ans » macrobiotique, venant des brindilles d’un théier qui a une maturité de 3 ans !
Le Houjicha est une torréfaction de Sencha, Bencha ou Kukicha. J’en fais moi-même grâce à mon Kukicha plus grossier. Je le torréfie à sec dans une poêle juste avant qu’il ne dore et dès que l’odeur est là, j’arrête le feu et mets à infuser. Mais comme je le disais aux hôtes de Tamayura, le Kukicha que je connaissais avant eux était bien différent. Voyez celui qui sort de la boite de thé bleue et les brindilles mouillées du zhong.
Et puis aujourd’hui un Grand Chine Lapsang, thé noir (occidental, rouge asiatique) fumé. Toujours avec cette vue eneigée et des idées de cartographie en tête.
Thé aux feuilles brisées très noires, à l’odeur piquante et au goût plus prononcé, robuste, entre un thé noir, fermenté, et une infusion salée de bourgeons de pins. Les thés fumés sont encore à découvrir dans des crus plus isolés.
Je suis réchauffée… oui, oui Francine, la vue que tu nous proposes m'inspire et j'aurais inspiré à plein poumons la fenêtre ouverte... et en plus, je suis entourée d’une multitude de pulls (à suivre).