
Crédit photo : Praz sur Arly
Cette eau provient pour la moitié des réserves d’altitude, un tiers des cours d’eau naturels et le reste des trop-pleins d’eau potable. La présence de canons à neige dans les stations impliquent parfois, la création de réserves, de lacs artificiels, pour permettre d'assurer la consommation nécessaire aux enneigeurs, même avec un niveau d’eau bas en hiver des réserves et cours d'eau.
Cette eau nécessaire pour la neige de culture n'est pas perdue, elle est "juste" empruntée : à la fonte des neiges, elle redevient liquide et un quart s'évapore. Processus de recyclage, à condition qu'il n'y est pas eu d'additifs à l'eau pour ne pas venir polluer le sol ou modifier la faune et flore à la fonte (par exemple pour accélérer le processus de cristallisation, certaines stations dans le monde ont recours au SNOMAX, utilisé dans 3 stations françaises et suspendu pour préoccupation environnementale et sanitaire, après étude récente de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET).Voir l'article de l'Actu Environnement sur l'impact sanitaire de la neige artificielle.
Cette neige de culture permet aux amateurs de ski de pratiquer même quand l'enneigement naturel est insuffisant. Plus dense, elle tient plus longtemps.
LES APPRENTIS Z'ECOLOS : LA NEIGE ARTIFICIELLE
envoyé par Terraeconomica,