Le Mouvement jeunesse de défense des droits de l'Homme vient de subir les foudres de l'État russe, qui exige la cessation de son activité sur le territoire russe par une décision du tribunal de Nijni Novgorod (lieu de son enregistrement) du 9 août 2007. Cette condamnation fait suite à la nouvelle loi sur les ONG, instaurant des conditions d'existence drastiques aux associations, notamment étrangères. Ainsi, depuis octobre 2006, Amnesty International et Human Right Watch a dû cesser son activité.
Cette organisation qui a fêté les 9 ans de sa création le 8 août, lutte pour le respect des droits de l'homme en Russie. Son programme s'articule autour de plusieurs thèmes : le respect des droits de l'homme, les droits de la jeunesse, l'égalité, la solidarité, l'antifascisme et la tolérance. Ses derniers déclarations étaient dirigées contre les gouvernements russe et estonien pour leur demander de cesser les violations du droit de se réunir.
Maintenant, le combat commence pour que le mouvement jeunesse puisse continuer à exister. Les internautes sont notamment invités à envoyer une lettre (un modèle est publié sur leur blog) au Service d'enregistrement fédéral de Nijni Novgorod et de Moscou pour qu'ils reviennent sur leur décision. La société civile fera-t-elle plier les autorités russes ? Le combat semble loin d'être gagné.