Le mathématicien allemand Georg Ferdinand Ludwig Philipp Cantor est mort le 6 janvier 1918.
Ses travaux sur les ensembles et sur l'infini ont fourni aux mathématiciens un "paradis" qu'ils ne veulent plus quitter, c'est du moins ce que disait David Hilbert.
On trouve sur CultureMath un article d'Anne-Marie Décaillot (Equipe REHSEIS du CNRS, Université Paris-Diderot) intitulé "À la recherche de la genèse du dernier mémoire mathématique de Georg Cantor: Du côté de la correspondance entre Cantor et Franz Goldscheider (lettre du 18 juin 1886)".
Anne-Marie Décaillot a aussi publié "Cantor et la France : Correspondance du mathématicien allemand avec les Français à la fin du XIXe siècle" aux éditions Kimé (septembre 2008 - 342 pages).
Présentation de l'éditeur :
Le nom du mathématicien allemand Georg Cantor (1845-1918) est notoirement lié à ses travaux sur l'infini, qui ont transformé le fondement des mathématiques dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce sont d'autres aspects, relativement méconnus ou peu étudiés, qui sont abordés dans cet ouvrage. Etablis à partir de la correspondance que le mathématicien échange avec les Français, ils permettent d'appréhender sous un angle nouveau la personnalité d'exception qu'est Georg Cantor, d'éclairer de manière inattendue les différentes formes de son activité. Un enjeu majeur de cette activité réside dans l'établissement de relations internationales durables entre mathématiciens. Nous voyons Cantor développer une action spécifique, dans le contexte de crispation qui caractérise les relations franco-allemandes après le conflit de 1870-1871. Cette action est marquée par la préparation du premier congrès international des mathématiciens à Zurich, en 1897. Enjeu philosophique également, puisque ces lettres sont parcourues de réflexions montrant la richesse des conceptions de Cantor en ce domaine. Elles révèlent l'intérêt qu'il porte aux questions métaphysiques, aux débats qui traversent le monde scientifique de son temps et qui touchent les intellectuels catholiques français. Cet intérêt se conjugue de manière surprenante avec celui que Cantor manifeste pour les mouvements occultistes particulièrement actifs en France à la fin du XIXe siècle. Enjeu scientifique enfin, puisque nous voyons Cantor suivre avec attention la diffusion en France de ses principaux textes mathématiques et développer dans sa correspondance un aspect peu connu de son activité scientifique: il concerne la théorie des nombres et l'étude de la conjecture de Goldbach.
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