L’ordre national de la Légion d’honneur est la plus haute décoration honorifique française, instituée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense les mérites éminents militaires ou civils rendus à la Nation.
Il s’agit ici, de la promotion du nouvel an et ces deux femmes figuraient sur une liste fournie à la Chancellerie par Roger Karoutchi, ministre des relations avec le parlement.
“Je ne vois vraiment rien, dans mon parcours, qui puisse justifier une telle distinction” déclare-t-elle.
Dans l’entourage de Roger Karoutchi (un beau camouflé pour le bon Roger !), on explique que les deux journalistes avaient été recommandées par l’Association de la presse parlementaire, et que leurs dossiers avaient été instruits par la Grande chancellerie de la Légion d’Honneur. Ces deux journalistes n’étant pas spécialisées dans l’investigation, explique certainement qu’elles n’aient pas été au fait de telles enquêtes… Elles ont maintenant un an (concernée également Françoise Fressoz du Monde) pour aller chercher la décoration inscrite au journal officiel. L’histoire dira si elles se tiennent à leur refus initial, ou … ne le dira pas.
Il faut signaler, à la décharge de la Grande chancellerie, que la quête des femmes à distinguer est très vive, l’institution ayant été très machistetrop longtemps. Quotas obligent, Mesdames vous avez toutes vos chances. Mais attention les instructeurs ! … Vous aurez sans doute plus de surprises avec la gente féminine qu’avec les hommes, toujours prêts à se languir devant un petit ruban. La femme se montrera sans doute moins « Napoléonienne »
Deux journalistes politiques refusent la Légion d’honneur
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