Les différences sexuelles dans la façon de faire des dons de charité

Publié le 06 janvier 2009 par Philanthropie

Je serais curieux de valider cette information auprès des OSBL au Québec, mais il semblerait selon cet article que les femmes et les hommes ont des façons très différentes de faire des dons de charité. Effectivement, les hommes seraient davantage portés à faire des dons pour des causes qui impactent des gens ou des évènements qui sont près de chez eux, qu’ils peuvent voir, alors que les femmes ont tendance à donner plus généreusement et de façon égale à des causes locales et à d’autres ayant des impacts ailleurs dans le monde. Comment expliquer cette différence?

L’article ne le précise pas spécifiquement, mais il faut en conclure que les hommes ont tendance à avoir besoin de voir, pratiquement de leur yeux, la nécessité de faire un don et peut-être même d’en visualiser les impacts bénéfiques alors que les femmes sont plus en mesure de montrer de la sympathie pour des êtres humains à l’autre bout du monde qui ont besoin d’aide mais qui sont en quelque sorte abstraits ou anonymes.  Est-ce que cette théorie se vérifie dans les faits? Est-ce que les OSBL oeuvrant localement ont plus de donateurs masculins et les OSBL à vocation internationale obtiennent plus de dons de femmes? Je ne possède aucune preuve. Je suis moi-même une exception cal la cause que je supporte le plus est Amnistie Internationale…

Mais si c’est vrai, cette information est lourde de conséquences stratégiques pour les organismes philanthropiques qui mettent en oeuvre des campagnes de financement.