Chacun voit midi à sa porte tant pour la race des chevaux que pour la discipline exercée, mais plus encore quant à sa façon de considérer l’équitation. Certains y voient quelques chose de très sérieux requérant concentration extrême ou rien de ce qui est extérieur n’a plus d’importance, seul le cheval et le cavalier comptent. Ceux là ont une capacité d’abstraction de tout ce qui les entoure qui m’épatent parfois, le ciel pourrait leur tomber sur la tête, tout juste s’ils s’en rendraient compte. WP est de ceux-là…… Quand elle monte pas moyen de lui faire la conversation!
Je ne suis pas de ceux là. Pour plusieurs raisons. La première et la plus évidente est que je n’ai pas le niveau requis qui me permette de rentrer en totale communication avec mon cheval, en symbiose, je ne peux rien lui transmettre pour l’instant, en tout cas rien qui requiert une telle concentration. La seconde raison est que l’équitation reste pour moi à ce jour quelque chose de ludique, quoi que j’en mesure maintenant pleinement les tenants et les aboutissants. Chaque geste en selle étant susceptible d’avoir une conséquence sur le cheval et son allure et/ou ses déplacements. Disons que même si je ne sais pas toujours quelle en sera la conséquence j’ai bien compris qu’il y en aurait une
Voilà, l’équitation se mêle intimement à la rigolade -et du sens de l’humour il en faut quand on commence à 35 ans-, et au partage des émotions. Tourner seule dans une carrière n’est pas quelque chose que je sais faire, tout simplement, pas d’idée, pas de concentration, je m’ennuie. En revanche encadrée le problème ne se pose pas.
Photo par www.evazio.com/Randonnee-equestre