Or donc, moi qui comptais si le temps le permettait aller faire des courses à Auchan. Celui de Soisy-sous-Montmo-rency, où le plus souvent je descends à pieds. Mais là, obligé de changer mon fusil d’épaule. Je décidai donc de procéder à de salutaires rangements dans la cuisine, après avoir fait la vaisselle. Ayant travaillé d’arrache-pied sur l’ordinateur depuis 3 heures du mat’, je le fermais aux alentours de 9 heures.
Merdum ! J’eus beau tendre la main quasi machinale-ment, le couple-ongles n’était pas à sa place sur l’étagère du petit placard de la salle de bains où je le range d’ordinaire. C’est au moins une des choses qui échappe en règle générale à ma tendance bordélique, un quasi réflexe d’autant que le plus souvent je me coupe les ongles après le bain - pour les attendrir.
A peine rhabillée, j’entrepris de les chercher. mais où ? L’amas sur la table de la salle et son extension sur le canapé soit me décourageaient définitivement soit m’incitaient à y plonger bravement pour y faire place nette… Ce sont mes ongles qui ont emporté le morceau : il me fallait absolument trouver le coupe-ongles !
J’ai donc férocement et méthodiquement attaqué les entassements (ce qui me permis au demeurant de trouver des choses égarées). Car mémé Kamizole n’a pas plusieurs vitesses à son activité. Contrairement à ce que ma mère disait d’une de ses élèves à qui elle enseignait la dactylo et l’angfais : “elle a deux vitesses, slow ou stop” Ce qui me fait encore rire 45 ans après, en ce qui me concerne, c’est “stop or speed”. Autant dire que je ne “patte” pas en route comme disent les Solognots et moi, itou et que je n’amuse pas le tapis. : ça dépote vachement sec !
Mais j’avais beau avance super-vite, je ne voyais rien venir… C’est en allant me préparer un café dans la cuisine que l’illuminaztion m’est venue : comptant repartir prochainement en vacances, je l’avais peut-être remis dans une petite poche de ma “banane”… Bingo !