L’émotion soulevée par la difficulté du Samu à trouver une place dans un centre de réanimation en région parisienne pour un patient victime due crise cardiaque, un homme de 57 ans, qui est décédé après son admission dans un centre hospitalier qui a finalement pu l’accueillir était parfaitement justifiée, même si depuis, l’autopsie effectuée rapidement a révélée qu’il souffrait d’une pathologie coronarienne très lourde, à laquelle il avait peu de chances de survivre, même sans le temps perdu par la recherche d‘une place disponible.
En fait, des places étaient disponibles cette nuit la, onze selon la ministre de la Santé, mais le centre de régulation en contact avec le Samu en ignorait l’existence, faute d’être informé en temps réel par les centres d’hospitaliers de leur disponibilité.
Ce disfonctionnement, même si le décès du patient qui en a été la victime n’est pas, sous réserve de confirmation, à l’origine de son décès, doit servir de révélateur, pour cesser d’être le maillon faible d’une chaine qui se doit d’être exemplaire.