Crise encore, crise toujours. Et votre portefeuille diminue. La crise aurait-elle du bon pour le consommateur ? Peut-être à en croire cette rumeur.
Or d'un côté de nombreuses entreprises rechignent à faire voyager les hommes d'affaires en avion - bienvenue aux visio- conférences.
De l'autre côté le pouvoir d'achat des Français est en berne selon les médias et le touriste voit son budget vacances fondre presque comme neige au soleil.
Aussi les transporteurs aériens sont-ils obligés de stimuler la demande sans pour autant prendre le risque de vendre à perte.
En effet les chiffres trafic du mois de novembre fournis par Iata (Association Internationale du transport aérien) ne sont guère encourageants.
Selon l'association, le mois de novembre, avec une chute du trafic de 4,6%, est bien plus mauvais que septembre (1,3%) et octobre (2,9%). Les compagnies asiatiques et américaines ont respectivement chuté de 9,7% et 4,6% tandis que les européennes réduisaient la casse avec une perte de 3,4%. Et, si les capacités ont été réduites de 1%, cela n'a pas empêché les coefficients de remplissage de chuter de 3 points (72,2%) par rapport au même mois l'année dernière. Giovanni Bisignani, directeur général de Iata, craint de "fortes pertes" au 4e trimestre.