C'est l'un des rares trucs qui m'est resté de mes années lycées.
Comme les pas assez bons en maths & sciences et les pas assez littéraires, j'avais échoué en première et en termine B [je crois maintenant qu'on dit économique et social].
Nous avions des cours d'économie. C'est là que je découvris les Keynes, Taylor and co. Mais surtout là que j'ai pris connaissance de cette notion qui n'a depuis cessé de me fasciner je crois : celle d'état providence. Laquelle s'oppose à la notion d'état gendarme.
Mon petit doigt me dit que tout l'art de notre bon président, lui-même noyé dans l'état monde qu'est le nôtre devenu, en passant par l'état europe, est de faire croire à l'un aux bonnes gens (l'état providence) en mettant en place ou en faisant éclore l'autre (l'état gendarme) comme réponse aux manquements du premier. En France, pays centralisé s'il en est, ceci prend derechef une dimension toute particulière.
Je fais partie de ceux qui pensent que gauche, droite, centre, cela ne veut plus rien dire.
Je fais partie de ceux qui ne pensent pas tout se résume à capitalisme / anti-capitalisme.
Je fais partie de ceux qui croient en l'état providence et qui souhaitent le restaurer.
Je fais partie de ceux qui ne croient pas en l'état gendarme et qui ne souhaitent pas le voir s'installer.
Je crains toutefois que le mal, à défaut d'être déjà fait, soit bien engagé.
Ce que je comprends pas, dans tout cela, c'est : pourquoi la vaseline ?