Non non je ne fais pas là référence à mon malheureux réveillon de Noël…. Mais plutôt à la sensation que j’ai en ce moment quand je vais aux écuries. Le temps de préparer mon cheval, de monter, de desseller, de faire le pansage, de soigner les petits problèmes de peau du moment, les petons etc…. c’est près de deux heures qui s’écoulent et c’est en surgelés picard que je finis l’après midi. Toute raide autant à cause des multiples épaisseurs accumulées -façon oignon- qu’à cause du froid.
Si certains qui travaillent aux écuries ont une dextérité suffisante pour préparer les chevaux en gants de ski, si si! Ce n’est hélas pas mon cas et c’est à mains nues que je dois le faire. Autant dire qu’une fois le cheval sellé, les mains sont déjà gelées. C’est en général au beau milieu de la promenade que le retour sanguin se fait et que je souffre atrocement! Arghhhhh…
Quand je dis promenade, depuis peu il faut savoir que la qualité du sol nous contraint depuis quelques jours à poser pied à terre, nos montures frisant le grand écart toutes les 3 foulées. Et pour le coup nous nous retrouvons à promener nos chevaux en main tels de gros chiens de respectivement 450 et 600 kilos. Il faut vraiment que nous n’ayons pas le choix WP et moi pour en arriver à de telles extrémités
Donc je rappelle a bon entendeur que j’habite non pas en Siberie, ni même au Pole nord, même pas en Auvergne