Gaza

Publié le 04 janvier 2009 par Jfa

Triste spectacle que ce qui se passe à Gaza, aboutissement logique des imbécilités mutelles.

J’avais déjà soulevé le fait que le conflit israélo-palestinien étaitformidablement compliqué dans la mesure où il oppose deux légitimités, celle des premiers “occupants”, en l’occurence, là, les avant-derniers, et des derniers, arrivés là à l’issue d’une pure idéologie (le sionisme), réalisée du fait du complexe de culpabilité des puissances occidentales à la découverte du sort réservé au juifs par le nazisme, et solidement trempé, depuis, dans du religieux (“Cette terre est notre, Dieu nous l’a donné”).

Alors, loin de moi l’idée de soutenir le Hamas, extrémistes religieux symétriques! Mais il souvenons-nous que la politique israélienne a tout fait pour l’installer, trop contente de mettre quelques épines dans les souliers de Yasser Arafat à l’époque où il semblait bénéficier d’un soutien européen pour la création d’un état palestinien.

Rajoutons à cela le poison des colonies juives (il s’en crée de nouvelles tous les mois), celui de l’eau (les colonies israeliennes de Gaza ont été démantelées sauf celles qui en contrôlaient beaucoup), du patchwork Cisjordanien, les morts des deux côtés…, le sort des réfugiés, …

Remettons en perspective le fait qu’en cinq ans, les roquettes du Hamas ont fait une vingtaine de morts israéliens et, qu’en 3 jours, l’armée israélienne, avant même son offensive terrestre, en avait fait près de 400.

Israel a le choix de refuser la création d’un état palestinen viable qui est la seule solution pour arriver à une situation qui se pacifiera et la situation actuelle qui dure depuis 50 ans et durera toujours, avec les risques, à la fois de l’extension d’un terrorisme mondial dont c’est le terreau et de dépenses militaires (payées par la diaspora et les USA) toujours plus importantes.

C’est la raison pour laquelle, tout en déplorant la stratégie du Hamas, je condamne l’offensive israélienne sur Gaza (zone maintenant interdite aux journalistes par Israël), manière certaine d’approfondir encore, si tant est que cela soit possible, le merdier.