Le tapage médiatique, les images, les informations qui fusent sur le réseau international me pousse à exprimer pour la première fois publiquement vis à vis de ce qui se passent à Gaza et en Israël (en résumé sur la terre sanglante et non plus sainte).
Ce qui m’a poussé à écrire ces quelques lignes ce sont les questions de ma copine. D’origine chinoise, elle n’avait pas connaissance du sujet épineux qui est la guerre entre palestiniens et israéliens !
Elle me dit :
J’avais pensé que la guerre n’existait que dans les livres d’histoire et qu’en 2009, nous sommes très loin d’être des sauvages pour s’agresser les uns autres car nous avons tout les moyens de communication possibles pour faire de la diplomatie la pierre centrale de tout conflit. Lorsque l’on me parle de guerre, me viennent les images des 2 guerres mondiales car elle sont les plus marquantes.
Je ne suis pas expert dans le conflit israélo-palestien et tout ce que j’ai appris à l’école algérienne n’est que idéologie imposée par notre gouvernement car si j’avais appris l’Histoire au Japon, ou à Hawaï ça aurait été autre chose. Par contre, une chose est sure : Je suis contre la violence au sens large du terme.
Lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak, ils cherchaient bien les armes de destructions massives non ? Et là on nous refait le coup du : les palestiniens nous bombardent, il faut les effacer ou presque.
“On ne vit qu’une fois” me disait l’un de mes proches amis et je suis sur et certains qu’il y a beaucoup d’israéliens et de palestiniens qui souhaitent que le sang arrête de couler. Et je suis sur et certains que beaucoup d’entre eux rêvent de partir de changer de pays afin de sauver leur enfants et ne pas les endoctriner et leur offrir un vie meilleure ailleurs. Et je suis sur et certains que beaucoup, de part et d’autre, s’accrochent bon gré et malgré convaincu religieux ou nationaliste à ce bout de terre arrosé par le sang !
Je sens aussi très présente une théorie de complot pas très loin et qui a relation directe avec ce qui se passe dans cette région du monde ces derniers jours. Les experts nous diront-ils quelque choses dans les jours à venir ?
Pourquoi je dis cela ? C’est très évident. Nous vivons, d’une part, une crise économique mondiale qui a entrainé tout dans son sillage. Le prix du baril de pétrole avait atteint des niveaux records avant l’avènement de cette crise et je pense sérieusement à une théorie du complot. Je pense que cette crise n’est qu’un scénario inventé tel que nous avons vécu beaucoup d’autres scénarios : quitte à arrêter toute l’économie mondiale pourvu que le prix du pétrole baisse et comme par magie, on nous inventa une crise mondiale, tel que l’on peut nous inventer une autre épidémie après avoir lancé “la grippe aviaire” ou le “bird flu”!
Des câbles sous-marins coupés et sanctionnés par “les ancres” de bateaux, allez voir ici, ici et là ça donne quand même à réfléchir. Je me demande pourquoi les pipelines transportant du pétrole et du gaz entre l’Afrique du Nord et l’Europe par exemple ne se coupent jamais ?! Alors que les Backbones (les gros tuyaux de fibre optique) de communication se coupent ? Il n’y a pas de solution ? Est ce fait exprès ou doit-on acquiescer comme des moutons les argument des bateaux et des tremblements de terre ?
Pour revenir au titre de mon billet intitulé “Gaza ou la raison du plus fort”, je voulais partager avec vous une fable parmi les fables de Jean de la Fontaine, ça vous fera peut être réfléchir plus d’un :
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l’agneau, que Votre Majesté -
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d’elle,
Et que par conséquent, en aucune façon
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
- Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’agneau, je tète encore ma mère.
- Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
- Je n’en ai point.
- C’est donc quelqu’un des tiens:
Car vous ne m’épargnez guère.
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus au fond des forêts
Le loup l’emporte et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
Non à la violence ! Arrêtez le massacre en Palestine! Arrêtez la guerre !
Salutations amicales