L'agneau, c'est lui.
Une épaule désossée,
puis ficelée de main de maître par le boucher
Là, c'est Maghani,
Une des Stars du Languedoc.
Alliance de la puissance et de la sensualité.
Et puis bien sûr Bowie, qu'il n'y a pas besoin de présenter.
Je ne l'avais pas invité. Je n'aurais point osé.
Non, non, c'est lui qui s'est invité à notre table,
alors que nous finissions de manger,
Mais nous en causerons plus tard...
Revenons à l'agneau.
Il a d'abord été doré dans une cocotte,
Puis j'ai versé dessus un bon litre de bouillon,
Et de l'ail, de l'oignon, du romarin, des olives, des tomates séchées...
Puis il a cuit 6 heures à 80°, en le retournant de temps en temps.
Il a été juste accompagné de tomates confites
(en même temps que l'agneau, dans le four).
Et saupoudré d'une poudre magique
(olive noire, genièvre, réglisse, romarin, écorce d'orange...)
Le plat avait été fait pour Maghani.
Apporté par mes invités, ceux-ci m'avaient averti de sa présence
afin que je fasse tout pour l'honorer.
Et il le valait bien:
un nez rappelant furieusement un grand Côte Rôtie
(cassis, poivre, genièvre, cuir...)
Une bouche de grande ampleur aux tannins serrés mais veloutés,
avec une fraîcheur que seul sait l'apporter le mourvèdre.
Une finale d'une grande noblesse. Grand vin!
La fin du repas vous a déjà été narrée ICI.
Ce qui vous n'a pas été conté, c'est l'après-repas.
Une belle discussion autour de Philipp Glass,
dont les visiteurs ont pu apprécié la musique sur mon blog,
puis ça a dérivé sur David Bowie, que nous adorons tous...
Et là, j'ai dit : il faut que je vous passe absolument le duo qu'il chante
avec sa bassiste Gaël Ann Dorsey (ci-dessous). Fabuleux!
Et nous avons alors chanté tant et plus,
sûrement pas très juste,
mais avec beaucoup de ferveur!!!
Notre troisième larron a saisi ce grand instant.
Il m'a envoyé la photo il y a quelques jours.
Je ne sais si elle me met à mon avantage,
mais elle reflète un moment de grande joie
que je voulais partager :o)
Merci Olivier et Aurélia pour votre visite!