Et voilà, ils tuent de nouveau à Gaza au nom de leurs idéaux : la guerre contre le terrorisme. On annonce dans les médias que l'on a tué un leader du Hamas, ses femmes (il en avait quatre) et dix de ses enfants. Tous morts. Et voit-on se soulever les bonnes âmes pour dénoncer cela ? Et bien non, parce que dans l'optique imposée par les médias de masse, c'est bien de tuer un leader terroriste. Même au prix de la mort d'enfants et de femmes qui n'avaient rien à se reprocher, si ce n'est d'être proches de lui. Vite, zappons.
Et au Congo, nord Kivu, une guerre sans fin, un onze septembre par jour, des enfants soldats à la pelle, quetre millions de morts et rien, pas un bruissement d'aile d'une petite indignation. Au nom cette fois de la crise, de l'économie qu'il faut relancer à coup de technologies, de portables, de PC et autre. Et donc on a besoin d'uranium et de coltan. Les peuples peuvent crever de ces guerres, rien à faire il faut relancer nous dit on. Vite, oublions.
Et dans les sacrifices de enfants chinois, générations perdues au nom de grand capital soit disant combattu, pour satisfaire l'opulence de l'occident, un occident riche à en crever, capable d'acheter sans remarquer le sang qu'il y a sur les vêtements qu'il porte, la télé qu'il regarde, la voiture qu'il conduit. Parce que l'économie, parce que cela est bon pour le moral, et donc mieux contre le terrorisme... Boucle bouclée d'une logique sans faille, cynique, politiques et médias de masse faisant la ronde pour mieux applanir le terrain. Vite, gobons.
Je pourrais continuer la litanie longtemps, mais ce soir je n'en ai pas la force.
J'aimerais juste dire que la mort d'un enfant, d'un innocent, homme ou femme, n'ai jamais justifiable. Que de commencer à croire que la vie ne vaudrait rien face à un idéal quel qu'il soit est le premier pas de l'humanité vers la fin. Je suis là, je l'écris, mais je sais que ça ne sert pas à grand chose. Besoin de vider mon sac, sûrement...