Dans un an pile-poil, je serai à HongKong pour les épreuves olympiques d'équitation. Probablement sous la pluie d'ailleurs mais avec plus de 34° au thermomètre. Ahhhh les Jeux olympiques !!! J'ai eu la chance de les couvrir il y a quatre ans à Athènes, et je peux vous assurer que rien n'arrive à la cheville de cet événement (et j'ai aussi eu le privilège d'en couvrir pas mal). Pendant quinze jours, on ne croise que des gens heureux d'être là qui viennent certes supporter leur équipe et leurs athlètes mais qui viennent avant tout partager des émotions et des grands moments de sport. La finale du 100m en athlé, bababa qu'est-ce que c'était bien... Evidemment, l'exil des épreuves de dada loin de Pékin, risque de casser un peu l'ambiance (par contre pour moi ça sera nickel car je serai tout seul du journal... et comme moins je vois de monde, mieux je me porte...). En plus, niveau charge de travail, ça risque de me paraître un peu light comparé aux douze sports que j'ai suivis en Grèce. Là, ça va ressembler un peu à des vacances à mon avis... Mais comme j'adore cette ville fascinante de HongKong, je ne risque pas de m'ennuyer. :D
Photos : quelques photos que j'ai prises lors de mon dernier passage à HongKong avec notamment l'hippodrome où se disputeront les épreuves.
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Bien obligé de revenir sur les déclarations de Raymond Domenech dans Le Parisien de jeudi. Un bel exemple de ce que le foot peut engendrer comme vice et travers. Extraits :"Il ne s'agit pas d'insulter mais de provoquer un joueur pour qu'il perde les pédales. Tout le monde connaît ça dans le sport. (...) Cela fait partie du bagage. Sur un terrain, tous les moyens consistant à déstabiliser l'adversaire et à utiliser sa faiblesse sont positifs pour l'équipe. L'homme de la Coupe du monde, c'est Materazzi. Je lui dis bravo."
"Celui qui pète les plombs avoue à ce moment-là une faiblesse. La réponse que j'aime en tant qu'entraîneur c'est le joueur qui montre le tableau d'affichage à la fin quand il gagne : "t'as vu le score ? tu peux me dire ce que tu veux. Au revoir!" Ou Good game, comme disent les Anglais à la fin d'un match après t'en avoir mis plein la gueule, t'avoir marché dessus ou craché à la figure."
Que voulez-vous dire ensuite à un gamin que vous allez engueuler pour une mauvaise attitude sur le terrain ? Le sélectionneur national lui-même encourage à chambrer et à provoquer l'adversaire. La provocation a ses limites. Une nouvelle fois, Domenech a montré sa grande bêtise. Comment se plaindre ensuite d'éventuels débordements quand on provoque des supporters adverses de la façon dont il l'a fait, traîtant en gros les Italiens de voleurs.C'est d'une bêtise sans nom. Le supporter ayant une moyenne de neurones bien inférieure à la norme, il ne faut pas s'étonner ensuite que certains réagissent de façon violentes, non pas par des paroles mais par des actes. Juste pitoyable !............................................................................
Un peu de news de nos tites Bleuettes du squash qui disputent les Championnats du monde juniors à HongKong. Camille Serme, Faustine Gilles, Gaby Delavison et Coline Aumard ont pour la première fois permis à la France d'atteindre les quarts de finale du tableau par équipes. Logiquement battues en quart par l'Egypte, elles ont finalement terminé au 6e rang. Bravo mesdemoiselles, vous avez assuré grave.
Du côté du hockey sur gazon, pour les garçons, la grosse échéance de la saison approche avec le Championnat d'Europe, à Manchester, du 19 au 26 août. Les Bleus ont conclu leur préparation cette semaine à Barcelone. Deux défaites face à l'Espagne, nation majeure de la discipline, mais un dernier match qui a laissé espérer quelques belles choses en Angleterre. Evidemment, sur le papier, il semble un peu compliqué d'aller chercher l'une des trois premières places, qualificatives pour les JO (il y aura encore une possibilité de qualif, au printemps 2008 dans un tournoi préolympique). Et personne ne leur en voudra si ce n'est pas le cas et que seul le maintien est assuré. Mais sait-on jamais... L'histoire du sport regorge de belles histoires. Et si les Bleus en écrivait une nouvelle............................................................................................
Doit-on pardonner à Manaudou ? Tel était le sujet d'une émission de France 5 cette semaine. Tout d'abord, je partage ce qui a été dit à savoir qu'elle ne nous doit rien et qu'on a donc rien à lui pardonner. Le postulat de base, celui qui permet de relativiser toutes ces histoires c'est que tout ça n'est que du sport et donc quelque chose de très futile. Il y a tellement de choses à dire sur cette saga. Vu de l'extérieur, il est évident que Manaudou, depuis quelques temps, donne un peu l'impression d'avoir des caprices de star et de se la péter grave. Mais j'ai l'impression aussi qu'elle bénéficie de "circonstances atténuantes" (malgré ce terme juridique, il n'est pas question de lui faire un procès).
Cela fait tellement d'années que cette gamine est déconnectée de la réalité et de la vraie vie, que ses journées se résument à voir défiler des carreaux au fond de la piscine et à supporter un entraîneur qui, au lieu de lui reprocher de ne pas savoir dire bonjour, aurait mieux fait justement de lui apprendre à le dire vu que c'est lui qui l'a "éduquée" depuis ses 15 ans.Depuis peu, les pépettes sont aussi entrés massivement dans sa vie avec des contrats à la pelle. Comme d'habitude, l'argent attire quelques rapaces. Je ne suis pas loin de penser que les Ritaux (pluriel de Rital of course) peuvent être affublés de ce terme. La pauvrette, qui n'a pas été à l'école bien longtemps, n'a sans doute rien compris au contrat qu'on lui a filé sous le nez. Et les autres en ont bien évidemment profité. J'ai vu le contrat de mes petits yeux (non non je ne vous dirai pas les montants), c'est du grand n'importe quoi avec des ratures de partout.
Alors comment sortir de ce souk ? Perso, la happy end serait que Lucas et Manaudou acceptent de retravailler ensemble. Parce que franchement, l'option du frère dans le bassin à aquagym d'Ambérieu, c'est quand même pas sérieux une seconde... Dans ce cas-là, autant qu'elle vienne à l'aquaboulevard, au moins, avec les vagues, elle s'amusera.... Bref, si Lucas et Manaudou réussissent à ne pas perdre la face (toujours ces questions d'ego), je suis convaincu que c'est possible. Il sera alors temps de se remettre au taf... Parce que la concurrence (notamment deux Ricaines et... une Italienne) n'aura bien évidemment aucun scrupule à profiter un max des états d'âme de notre Laurette nationale.