Société – Pourquoi la Redistribution est inévitable ?
Depuis pas mal de temps sur ce site nous parlons de l’importance de la redistribution. D’ailleurs dans nos vœux pour 2009 nous en avons à nouveau mis une couche. Pourquoi ? En fait il faut faire un replay pour comprendre. Le principe de tout humain sur cette terre depuis des générations et des générations a été le travail, produire en vue de subvenir à nos besoins, ce principe même assurant notre richesse, donc notre sécurité sur le court comme le long terme. Avec cette idée, l’objectif étant de produire de la quantité afin que la prospérité advienne dans la société par le confort seul apte à nous offrir une qualité de vie nécessaire au maintien d’un certain train de vie. Celui-ci favorisant la perpétuation du cycle : quantité – richesse – qualité.
L’argent qui en découle, par le système économique étant la valeur-refuge de ce principe, que seule la production, donc la quantité peut maintenir en activité. Si celui-ci un jour venait à disparaitre, la quantité, ou dit autrement la production économique, c’est toute la chaine du fonctionnement de nos sociétés qui s’en trouverait affaiblit. Or c’est exactement ce que nous observons à présent ! Le souci, c’est que nos parents, nos arrières grands parents ont toujours fonctionné ainsi, ils nous ont retransmis les habitudes, les règles, les méthodes de travail afin d’assurer notre sauvegarde. Or les principes et les pensées d’hier ne sont plus vrais aujourd’hui. Le système économique basé sur la consommation, demandant toujours plus, a conditionné notre peuple et les peuples de la terre à s’adapter à nos demandes pour produire plus vite, mieux et moins cher afin de faire des bénéfices beaucoup plus importants. L’objectif étant le chiffre, l’être humain depuis des années n’a fait que rechercher par tous les moyens à concrétiser cette idée puisque encouragé par tous les acteurs au sein de la ou des sociétés économiques de production ! Nous avons tous appris la leçon, et en bon élèves que nous sommes nous la répétons encore et encore. La pensée ne nous viendrait donc pas à l’esprit que nous pouvons avoir tort ; non, pourquoi, puisque tout le monde nous dit et nous pousse à agir de la sorte !
Or aujourd’hui nous continuons à chercher à entretenir un rythme de vie unique que le monde entier a adopté en vue de satisfaire. Nous sommes de plus en plus nombreux à produire, car plus nombreux à consommer et donc forcément moins nombreux à profiter de la richesse puisque celle-ci s’est propagée de partout à travers la planète. C’est le principe des vases communicant, lorsqu’on en verse plus dans un forcément l’autre est moins remplit. Or pour que tout cela continue à fonctionner, c’est toute la chaîne de la quantité qui ne doit jamais arriver à manquer. Or je me répète, comme nous sommes de plus en plus nombreux à produire, du fait d’un manque de richesse, nous consommons moins, puisque nous n’avons plus les moyens. Mais comme on est conditionnés à consommer, les Banques par les crédits, elles-mêmes dépendantes de la quantité, n’ont fait que nous proposer des crédits les uns plus alléchants que les autres en vue de nous permettre de toujours consommer en nous endettant plus avec des taux d’intérêts moindres ou variables mais sur un nombre d’années plus important. Ils ne font qu’assurer leur propre survie dans le système. (D’où la crise !)
Sauf qu’aujourd’hui ce n’est plus pareil qu’hier, mais nous ne voulons et nous ne pouvons pas entendre, car nous aussi nous ne sommes pas feignant et nous voulons une part du gâteau. Il y a moins de travail et dans les années à venir il va en être de même. Il faut donc commencer dès à présent non pas à travailler moins, mais à changer nos habitudes d’occupations, sauf que ces habitudes n’étant en aucune manière en relation avec la production de richesses (Quoique, tout est relatif, encore une fois…) ; Nous ne recevons que le minimum fournit par la société en vue de subvenir à nos besoins. Sauf que ce minimum n’est plus du tout en adéquation avec la réalité d’aujourd’hui. Seule une réadaptation nous permettra de subsister tout en continuant à aller de l’avant. Or celle-ci passe par la redistribution de l’argent afin d’éviter la méthode radicale consistant à l’arrêt brutal de la consommation. Chose qui n’est pas possible dans nos sociétés de par nos habitudes, il faut donc permettre d’y venir doucement, sans les crédits qui ne vont faire que continuer à nous appauvrir. Il faut donc trouver autre chose pour assurer la survie sans accroitre l’endettement ! Auquel cas, il va falloir s’attendre à de très importants mouvements sociaux qui ne seront en fait que la représentation extérieure d’un mal intérieur que nous continuons tous à entretenir par le mensonge. (Les citoyens et donc forcément les politiques…)
Seule la redistribution immédiate, avec un revenu universel et une augmentation des salaires (Pour ceux qui continuent à produire), permettra de gagner du temps pour se réadapter petit à petit aux nouveaux besoins de la société. Non pas en vue de produire de la quantité, mais de la qualité à moindres couts grâce à la CONSCIENCE émergente et les services à la personne. Notre réadaptation va devoir se faire sans imposer, mais par le respect, en proposant ! La responsabilité incombe aujourd’hui à l’état qui se doit de prendre des mesures URGENTES afin de subvenir aux besoins ou premières nécessités du peuple. Auquel cas, il ne fait plus son travail. (Il collabore avec les banques et se transforme tout doucement en un état dictateur !) Il est donc condamné lui aussi, comme les gens dans la société à disparaitre… ! Le positif dans tout ça, c’est que c’est possible, les solutions existent. C’est la volonté des politiques, ceux qui sont tout en haut du pouvoir qui pour le moment continue à nous mentir et à faire la sourde oreille… Quant à nos demandes… Cherchez l’erreur… !
Il y a un autre point que je n’ai pas abordé ici, c’est l’arrêt immédiat de la consommation, seule autre alternative pour pousser le gouvernement à changer, donc à redistribuer. Mais pour cela il faudrait qu’une grosse partie de la population en est conscience. Or il me semble que ce n’est toujours pas le cas. Les gens continuent à consommer, à contracter des crédits ; en bref à faire le jeu des banques. Nous le voyons avec le Livret A qui est passé de 4 à 2,5 %. Les gens n’ont pas compris ; je dirai même plus ils en redemandent ! Le peuple est donc le premier complice de la crise, et du fait que les choses ne changent pas, puisqu’il reproduit lui aussi… La question est : doit-on attendre la claque ? Ne peut-on pas l’éviter ? Bien sûr que OUI. Tout est toujours possible. À chacun sa méthode. Je ne suis pas l’état. De plus on ne me paye pas pour trouver les solutions… Ce n’est donc pas mon problème. Pourtant je continue et persiste à dire que les solutions existent…