Need For Speed est une série de courses autos qui est inscrit dans l’histoire du jeu video depuis de nombreuses années. Ses derniers opus n’ont pas toujours convaincu, s’orientant davantage vers un aspect courses de rues sur circuit avec tuning et petites pépés. Mais il s’avère que la concurrence fait mieux dans le domaine. Du coup, EA a eu l’idée de revenir au source de Need For Speed avec ce Need For Speed Undercover qui renoue avec les courses pousuites avec les autorités sur des routes ouvertes. Ce parti prit réjouira certainement les fans (comme moi) de la première heure. Mais qu’en est-il vraiment au niveau contenu et réalisation? Voici le test sur Xbox 360...
Pour rester dans une certaine mouvance actuelle, le jeu repose sur un scenario cinématographique à la Fast and Furious avec des cinématiques incluant de vrais acteurs. Soit... Le joueur entre donc dans la peau d'un agent infiltré chargé de faire tomber une organisation criminelle internationale. Bon, tout cela reste simpliste et peu original mais agrémente la progression, même si le principal pour nous, c’est la course à proprement dite.
Dès les premières accélérations on se plait à voir un Need For Speed beau graphiquement, avec des bolides joliments modélisés et des effets de lumière bien sympa sur les pistes. Cependant, très vite, on constate que l’animation est à la ramasse. En effet, à certains moments, le jeu connaît des chutes de framerate impardonnables qui le rendent parfois presque presque injouable. Déjà embêtant, ce problème est associé à d’autres bugs de collision, de clipping dans les décors et même de freeze parfois! Trop de perturbations qui descende directement le niveau de réalisation du jeu, surtout pour une telle licence...
On retrouve avec joie les courses en ville, dans un trafic autoroutier, cependant on constate que malgré une progression dans de grosses villes américaines, les véhicules ne sont pas trop nombreux. Autant dire qu’on est loin d’un trafic à la Burnout ou à la Midnight Club. Ici, l’ensemble du coup parait vide et la progression facilité. Les vrais obstacles se cantonnent donc aux barrages et voitures de la police qui induiront soit un accrochage monumental, soit un changement de direction...
Nous sommes véritablement dans un jeu de course arcade où il faudra lâcher que très rarement l’accélérateur et ne pas trop utiliser le frein. Pour gagner quelques secondes sur vos adversaires, des bonbonnes de nitro sont à votre disposition. Avec l’utilisation également de l’aspiration sur vos adversaires de devant, cet atout reste peu déterminant quant à votre victoire mais il a le mérite d’exister.
Le coeur de cet épisode Undercover réside effectivement dans les courses poursuites avec la police et c’est ce que les fans de la première heure recherchent. Elles sont frénétiques, variées et imprévisibles. De plus, l’ambiance est là avec les fameuses pistes audio de la radio de la police qui feront monter votre taux d’adrénaline. Les barrages sont bien fichus, les poursuivants possèdent une bonne IA bien dosée, c’est un vrai moment de plaisir. Malgré les problèmes d’animations, le tout est servi par une sensation de vitesse assez forte. Par exemple, parfois, la caméra se fixe sur le pare-choc avant, ras le sol et l'objectif est de distancer un concurrent en zigzaguant dans le trafic qui, pour l'occasion, est largement boosté.
Là où NFS Undercover relève la tête c’est à propos des véhicules disponibles. Comptez sur une petite cinquantaine de voitures, réparties selon les trois catégories classiques que sont les américaines, les européennes et les japonaises, de l'Audi R8 à la BMW M6 en passant par la McLaren F1, la Ford GT ou la Nissan 370Z. La customisation et le fameux Autosculpt sont toujours présents mais moins complet que les opus précédents. Si les fans de tunings seront déçus, les fans des premiers NFS apprécieront sans doute. Pour rallonger la sauce, un mode online permet de jouer au chat et à la souris sur l’asphalt : un mode potentiellement joussif qui risque de se voir déserté à cause des pricnipaux défauts du jeu...
En effet, EA proposait avec ce Undercover, un retour au source pour des courses poursuites avec la police d’antologie. Cependant les problèmes de réalisation (framerate, bugs, clipping, etc..) ternissent considérablement le plaisir de jeu et du coup accentue la frustration quand on se dit ce qu’aurait pu être le jeu si ces défauts n’existaient pas. On sent que la série s’est perdue en route... Après une approche tuning assez convainquante et un retour au source bancal depuis ProStreet on regrette que Need For Speed ne retrouve pas la recette qui a fait ses bonnes heures il y a plus de 10 ans... Peut-être au prochain épisode... Espérons le vivement en tous cas...
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 10 juillet à 12:36
tro bien le jeu j'y jou avec un pote a moi on a 5 voiture bmw porche nissan