Voyager c'est recommandé. Tout ce qui concourt à développer les transports collectifs va dans le bon sens. En bus, à vélo, en train…
Au mois de juin 2008, les services techniques de la communauté d'agglomération ont publié sur Internet (et dans les journaux idoines) un appel d'offres européen relatif aux transports urbains. Jusqu'à maintenant, la société Kéolis en était chargée, mais on sait que ces marchés sont fort intéressants et lucratifs et que la concurrence existe ou en tout cas devrait exister.
On peut imaginer que plusieurs sociétés de transport ont répondu à cet appel d'offres dont nous aimerions connaître (s'il n'est déjà public ?) le montant total. Les citoyens des vingt-neuf communes de l'agglomération savent que le spécialiste des transports est M. Bruno Canivet qui a, disons-le, carte blanche pour cette compétence dont s'est dotée la CASE. Cela n'empêche pas que la transparence — tant mise en avant — par le président de la CASE doit jouer à plein dans tous les domaines même dans ceux qu'il ne maîtrise pas directement. Rappelons également que ces services sont financés par le 1% transport sur les salaires des entreprises (de plus de neuf salariés) situées sur le territoire de la CASE.
Que précisait l'appel d'offres ?
Quantité ou étendue globale: Caractéristiques du réseau actuel : Population: 61 000 habitants. Territoire desservi: les communes de la CASE. Réseau: 9 lignes régulières, Génération Bus transport principalement scolaire et transport à la demande Offre commerciale: 930 000 kilomètres pour le transport urbain, 240 000 kilomètres pour le transport scolaire non urbain, 100 000 kilomètres pour le transport scolaire urbain (le TAD est sous traité à des taxis). Nombre de voyages : 970 000 pour le transport urbain. Nombre de voyageurs: transport scolaire non urbain 520 enfants, transport scolaire urbain 250 enfants. Nombre de véhicules: 21 pour le transport scolaire urbain et le transport urbain; 14 pour le transport scolaire non urbain.
Durée du marché en mois: 60 (à compter de la date d’attribution du contrat).
LOT N° 1 : Transport urbain et transport à la demande.
LOT N° 2 : Transport scolaire périurbain.
À l’heure où nous écrivons ces lignes on peut supposer que la commission d'appels d'offres de la CASE s'est réunie et que son choix s'est porté sur une entreprise. Je demande donc (et les citoyens intéressés avec moi) à connaître publiquement le nombre d'entreprises qui ont répondu à l'appel d'offres, quelles ont été leurs offres et quelle entreprise a finalement été choisie et sur quels critères ? Voilà une bonne occasion pour l'agglomération de faire œuvre pédagogique sur les choix qui la guident et sur la façon dont elle engage ses finances.