L'idée du film (vu juste avant les vacances) est séduisante : le réalisateur et acteur parcourt les Etats-Unis avec l'envie d'aller à la rencontre des gens, de les écouter et de se faire inviter à passer la nuit chez eux. Et éventuellement, à la fin du voyage, de terminer la journée chez une star à Hollywood, style Spielberg ou Clooney...
Cette idée ne pouvait que séduire l'ancien routard, narrateur de la Route, la Poussière et le Sable, d'autant que l'itinéraire est sensiblement proche de celui que je retrace dans le livre : New york, New Orleans, Houston, Arizona, Las Vegas, Los Angeles.
Au fil des kilomètres, le spectateur découvre ces Américains-là qu'on trouve dans les marges et qui ont des choses à dire, à raconter. Le réalisateur filme, caméra sur l'épaule, et je me retrouve dans ces échanges brefs mais précieux avec " les vrais gens ", dans le plaisir d'une histoire, d'une confidence, dans l'émotion d'un départ, dans l'appréhension ou la tension de l'inconnu.
Le projet initial de notre voyage aux States à Pascal et à moi (Pascal dont je retrouve le sac à dos sur les épaules du réalisateur), était bien d'aller à la rencontre des 117 automobilistes qui nous ont accordé un lift à bord de leurs voitures et souvent davantage. Jusqu'à tisser la trame du récit épique généré par ce voyage !