Afin s'engourdir avec raffinement, nous allons sur Fingerprints entamer ce glacial mois de janvier par une double séance cocooning façon soutiens-gorge Dim en 2003. Déjà, faut savoir que j'ai un truc pour les aigrettes du pissenlit. Je sais pas, elles sont douces, légères, circulaires… et constituent probablement la raison du succès immédiat du Third Space à mon égard. L'idée d'une expérience artistique entièrement dédiée au bien-être fut à la base brainstormée par une équipe d'étudiants allemands tentant d'associer sur un unique projet la décoration d'intérieur, la création libre et le design de produits que j'imagine commerciaux.
52 créatifs, 200 m², 16870 heures de travail et 1292300 câbles quand même. Exposé en Suisse à la mi-novembre, plus moyen de toucher jusqu'à une prochaine exhibition donc.
Image sans rapport, ou peut-être que si.
L'organique de ce Dritte Raum m'a tout de suite fait penser aux réalisations du brésilien Ernesto Neto, situé un gros cran au-dessus toutefois puisque le chevalier des arts et des lettres, eux bels et bien français, expose depuis désormais 21 ans aux quatres coins du globe ; la pièce centrale de son oeuvre, Léviathan Thot, étant périodiquement observable au Panthéon de Paris. L'interaction est chez lui poussée à son paroxysme : Neto perce ses installations, les embaume de sacs d'épices et de parfums exotiques, les met en musique, invite évidemment par là le spectateur (car on peut carrément employer le terme là) à toucher, traverser, sentir et ressentir son travail, généralement orienté vers des ambiances chaleureuses — fétichistes ?
Une couverture complète de son Leviathan Thot et par extension une tentative d'interprétation des symboliques intrinsèques de ses aménagements en général dès demain. Aussi, j'essairai de présenter Tara Donovan, une new-yorkaise douée pour le recyclage et les déviations d'usage. A très vite !