Pages 506-507 du Trésor des paradoxes, sont évoquées les randonnées, ces chansons à répétition qui contribuent souvent à éveiller chez l’enfant les concepts de boucle et de chaîne paradoxale où causes et conséquences deviennent inextricables : « Quand la chaîne se mord la queue comme le serpent Ouroboros, symbole des paradoxes, le texte se referme sur lui-même et devient une boucle sans fin, l’horreur absolue des programmeurs écrivant un logiciel ou tâchant de le ‘‘déboguer’’ ». Nouvel exemple avec Les noix de coco, une chanson de Jean Naty-Boyer (site), célèbre auteur de chansons enfantines.
Circularité assurée :
« Pour avoir des noix de coco, des noix de coco, des noix de coco,
Pour avoir des noix de coco, il faut secouer le cocotier.
Pour secouer le cocotier, le cocotier, le cocotier,
Pour secouer le cocotier, il faut avoir des bras musclés.
Pour avoir des bras musclés, des bras musclés, des bras musclés,
Pour avoir des bras musclés, il faut avoir du lait de coco.
Pour avoir du lait de coco, du lait de coco, du lait de coco,
Pour avoir du lait de coco, il faut avoir des noix de coco.
Pour avoir des noix de coco, {etc. ad capitem} »