2008 aura définitivement été l’année des grands écarts au cinéma. Commencée sur une aberration (comment ne parler du triomphe historique des Ch’tis ?), elle se termine sur la création d’un nouveau phénomène du cinéma d’auteur avec la portée aux nues d’un film de super-héros, The dark knight. Une réaction d’autant plus incompréhensible qu’elle est en grande partie méritée… A cela, on devra ajouter le triomphe international de La môme, qui ramena la France ses premiers Oscars depuis bien longtemps. Et n’oublions pas la Palme d’Or et l’impact hors de nos frontières de ce qui apparaît ici comme un film purement franco-français, interprété par l’auteur du roman duquel il est adapté : Entre les murs.
Pourtant, ces grands écarts nous prouvent que le cinéma est en bonne santé, et encore capable de se réinventer dans la continuité. C’est une excellente nouvelle pour un Art que certains voudraient seulement nous faire croire perdu, à cause de l’augmentation du piratage sur le web dont il est la victime quotidienne…