Bonne année, bonne santé, meilleurs voeux… voilà c’est fait. Pas facile de se renouveler chaque année dans la manière de présenter ses voeux. Chacun d’entre nous craint le syndrome de la carte de voeux blanche, celui du sms groupé non personnalisé ou encore celui du statut Facebook (palme de la fainéantise et de la facilité).
Nos villes et nos organisations publiques tentent aussi (parfois) de se renouveler. J’attribue aujourd’hui trois récompenses symboliques :
Palme de l’originalité à la ville de Baillargues dans l’Hérault, qui comme chaque année surfe sur l’actualité. Après James Bond et Ingrid Bétancourt, cette année le maire a retenu bien évidemment la crise, mais offre aussi à ses administrés deux préservatifs ! Pour fêter la nouvelle année ?
Palme de la différence à la ville de Nantes qui a choisi de mettre à l’honneur ses p’tits bou’tchous.
Palme de la ringardise à la ville de Brest, qui propose à ses administrés un service d’envoi d’e-cartes. Le graphiste devait être en congés, il ne restait plus qu’une secrétaire adepte de Microsoft Publisher.
Vous aussi, faites-nous partager vos meilleurs cartes !
Côté politique, les vœux relèvent encore plus de l’art acrobatique, surtout en cette période économique délicate. Andrew Shaffer, un artiste de l’Iowa, tentent néanmoins d’exploiter ce filon en créant des cartes humoristiques provocatrices : “Joyeuse crise économique et Bonne année ! “. C’est toujours mieux que les tristes discours de nos Présidents… petit flashback.