A cette nouvelle année, qui commence et à celle qui est passée, à moi et surtout à nous, à tous ceux que nous aimons. J’ai remonté le temps et mes archives, prélevant chaque mois, dans une note, quelques mots, sans trop de raison, juste pour voir.
Et j’écris, je dépose des mots, pour moi, pour les absents, les bien présents, pour ne pas être seule, pour partager et peut être trouver par ailleurs des réponses ou de nouvelles questions qui font que chaque jour devient soudain autre chose que 24 heures de passé sans que rien n’ait marqué le temps qui passe. « Maintenant je marche « Into the wild » vers l’inconnu. Le bonheur n’existe vraiment que si il est partagé. Ce n’est pas le collant qui est le plus important quand on a des supers pouvoirs ... Réanime-nous, sous le choc, dans un désir apocalypse, pleure ta jouissance comme dans une tragédie, temps mort, au coin d’une nuit, prend-moi, en furie, comme on vit, comme si c’était la fin, demain, la dernière heure, le bout de tout, juste pour nous, survivants, éperdument. 75 cl de rhum soit 2/3 ambré et 1/3 de blanc 25 cl de sucre de canne 6 bâtons de cannelle (ça marche aussi avec 3 bâtons de vanille) laisser reposer quelques mois et déguster avec modération. La mémoire s’amuse sous l’évocation de nos troubles-frissons crevant l’obscurité de ces vies qui s’amplifient aux caprices, de vouloir tout changer, tout aimer, tout briser et recommencer, encore, tant, autant, en oubliant les si, définitifs. « C’est quoi un nouveau jour qui se lève ? » … c’est le caprice d’envisager que tout est possible. Se projeter sur le devenir, se vouloir et pouvoir un peu, avec force, avec rage, même en larmes, se battre, résister ou au contraire, enfin se laisser aller à des possibles même avec contraintes. C’est demain qui s’anticipe, fragile, sur l’espoir d’une renaissance, on n’arrive toujours pas à l’écrire mais on veut le vivre. « Il n'y a de réalité que lorsque l'imaginaire ne nous apparaît plus. ». On n’aime pas plus ni moins, on s’aime autrement, tout simplement. Exposer en couverture, des mots qui se suivent et rester à couvert dans des silences, que rien ne vient remplir si ce n’est l’absence de ce que l’on ne peut atteindre, car on ne connaît pas le chemin. Abandonnez-nous, votre corps, votre cœur, qu’on en fasse l’écrin de nos nuits torrides, de nos jours incendiés. Accordez-nous votre fougue et jetez cette raison qui fait chier, bordel ! Comme je t’aime.