Magazine

Journée mondiale de la Paix

Publié le 01 janvier 2009 par Winston

C'est donc l'occasion de rendre hommage à Clausewitz...qu'il ne faut jamais oublier.

Erich Ludendorff, adjoint au commandement suprême de l'armée allemande de 1916 à 1918 réorganisa cette dernière et eut également la haute main sur l'économie de guerre en la plaçant sous la direction du haut commandement allemand. La "dictature" qu'il exerça sur l'économie modernisa et rééquipa l'armée allemande.
La grande offensive qu'il déclencha le 21 mars 1918 en Picardie - l'opération "Michel" ( 76 divisions, 6608 canons et 3434 mortiers ) échoua et ce fut le début de la fin pour les Centraux, mais cette offensive aurait pu ... mais aurait pu quoi, justement.
C'est le thème de l'article que la NRH consacre à Ludendorff dans son dernier numéro sous la plume de Wolfgang Venhor.
Comme le démontre l'article, Ludendorff a négligé la fameuse maxime clausewitzienne selon laquelle la guerre n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens "car l'intention politique est la fin - la guerre est le moyen ; et jamais le moyen ne peut être pensé sans fin". Tout à sa recherche de la seule puissance et de la seule efficacité militaire et ayant obtenu la subordination des responsables politiques au commandement militaire Ludendorff lança son offensive sans se préoccuper d'un objectif politique, comme par exemple celui de pousser les Alliés à des négociations.
Comme le dit l'auteur, Ludendoff a conduit la guerre en utilisant ses moyens militaires sans aucune fin politique. "En dépit de ses talents, il n'était pas un commandant en chef au sens fort du terme".


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Winston 19 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte