Le massacre israélien génocidaire contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza ressemble furieusement au blitz allemand pendant la période initiale à la Seconde Guerre Mondiale. Les prétextes sont presque les mêmes et le comportement de la direction politique et militaire nazie israélienne est pratiquement identique.
Par Khaled Amayreh > [email protected] Mercredi 31 Décembre 2008 / Alterinfo
alors que les Nazis allemands cherchaient à justifier leur campagne de bombardement contre leurs voisins de l’est en usant de pléthores de mensonges et de prétextes soigneusement concoctés, Israël fait virtuellement la même chose.
Cependant, contrairement aux Nazis dont l’agression délibérée fut largement condamnée dans le monde entier, le massacre israélien en cours contre la Bande de Gaza est excusé, et même fêté par un immense réseau médiatique partout dans le monde occidental, de Sydney à Los Angeles.
Aujourd’hui, Israël décapite Gaza en prétendant qu’il combat seulement le Hamas. L’armée de l’air israélienne vise et détruit des écoles, des mosquées, des demeures privées, des associations caritatives, des bâtiments publics, des pharmacies, des collèges et des universités, tout ceci sous le faux prétexte de combattre le Hamas.
Ce n’est pas une guerre contre le Hamas. C’est une guerre contre le peuple palestinien et le fait que la majorité des victimes soit des civils innocents en est la preuve.
Et comme tous les criminels, Israël recourt à la fabrication de mensonges et de demi-vérités pour justifier son attaque génocidaire contre un peuple essentiellement sans protection.
Beaucoup de Juifs en Israël et dans le monde, probablement la majorité, vantent l’armée israélienne « héroïque » et ses « hauts faits » contre le Hamas. Quelques Juifs ont décrit le massacre comme « le plus beau cadeau jamais reçu pour Hanukah».
Eh bien, je ne vois aucun héroïsme à utiliser des machines de guerre dernier cri, tels les bombardiers F16, les hélicoptères Apache et les bombes à fragmentation guidées au laser contre un peuple qui n’a ni armée ni armée de l’air ni défense anti-aérienne.
Il n’y a aucun héroïsme, mais plutôt une véritable lâcheté, à lancer des bombes mortelles sur des bâtiments civils sans protection, tout comme il n’y a aucun héroïsme à viser des civils sans armes avec des machines de guerre nazies.
Il est clair que même l’armée de l’air la plus faible au monde peut bombarder et détruire des bâtiments non protégés et tuer autant de civils, comme nous voyons que l’ont organisé des cerveaux morbides du style de celui d’Ehud Barak.
Bref, le massacre israélien contre un peuple qui n’a aucun moyen de se défendre et ne peut protéger ses enfants de la brutalité israélienne est un acte de pure couardise, qu’on peut comparer au mitraillage des protestataires juifs par les SS nazis.
Israël et ses porte-paroles occidentaux prétendent que l’armée israélienne, une Wehrmacht juive selon tous les standards d’une analyse objective, réagit aux projectiles palestiniens tirés depuis Gaza sur les colonies israéliennes de l’autre côté de la frontière.
Ce n’est qu’un prétexte, et ce pour deux raisons principales :
Les soi-disant projectiles Qassam sont des armes symboliques et pratiquement inoffensives qui font plus de bruit que de dégâts. Au cours des huit dernières années, moins de deux dizaines d’Israéliens ont été tués par ces projectiles. Entre temps, des milliers de Palestiniens, surtout des enfants et autres civils innocents, ont été annihilés par la machine de mort israélienne aveugle. Ce sont des crimes de guerre parce que même pendant une guerre, il y a une proportionnalité et l’usage d’une force excessive, principalement contre des civils, en réaction à une provocation mineure, met Israël sur le même pied que la barbarie nazie.
Il y a ceux qui argumentent qu’Israël a le droit et le devoir de défendre ses citoyens. Eh bien, ceci n’est pas un véritable argument, parce qu’on peut dire que même le pire Etat au monde a le droit de défendre ses citoyens.
Mais Israël a brutalisé une population entière en lui imposant un siège néo-nazi au seul motif de la punir pour avoir élu un gouvernement que ni Israël ni son gardien-allié, les Etats Unis, n’appréciaient.
En bref, Israël a dit aux Palestiniens, par les mots et par les actes, qu’ils avaient deux choix : soit mourir de faim, soit être exterminés par la machine de guerre israélienne. En d’autres termes, les Palestiniens doivent mourir s’ils résistent, et mourir s’ils ne résistent pas, pendant que la machine de hasbara (propagande) israélienne continue à dire au monde qu’Israël ne fait que combattre le Hamas et défendre ses citoyens.
Evidemment, le Hamas n’est peut-être pas complètement sans reproche, dans un certain sens. Cependant, il est impératif de rappeler au monde que le mouvement islamique a exprimé à maintes reprises sa volonté d’arrêter les tirs de « tous » projectiles depuis la Bande de Gaza si Israël, en échange, levait le siège néo-nazi.
Et comme nous le savons tous, Israël a systématiquement refusé, disant avec une insistance plutôt arrogante qu’il avait le droit de tuer les Palestiniens et d’envahir leur territoire quand bon lui semblait.
Inutile de dire que c’est exactement le même genre d’arrogance, d’insolence et de bellicisme qui ont caractérisé le comportement nazi.
Il y a quelques jours, des analystes israéliens ont décrit le massacre génocidaire contre Gaza comme la version israélienne du bombardement américain « Choc et Effroi » au début de l’invasion US et l’occupation de l’Irak qui a suivie. Choc et effroi contre un peuple consciencieusement supplicié et complètement brutalisé, qui vient de subir un blocus haineux et sans précédent dans sa cruauté et son iniquité.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les Juifs se comportent d’une telle manière. Est-ce que les scènes de dévastation et de destruction et de morts dans les rues et les camps de réfugiés de Gaza leur donnent de l’assurance ? Prennent-ils du plaisir à voir des gamins palestiniens déchiquetés par ces missiles infernaux tirés sur des appartements et des maisons ? Pensent-ils qu’enfin ils battent Hitler ?
Je m’interroge parce que j’ai vu des Juifs danser et fêter joyeusement le carnage à Gaza. Un simple coup d’œil aux médias israéliens ces jours-ci révèle une société malade et cannibale, aussi bestiale que l’était l’Allemagne nazie pendant l’holocauste.
Peut-être suis-je quelque peu injuste avec les Allemands, qui vivaient après tout sous une dictature tyrannique haineuse qui aurait brutalement écrasé toute protestation des citoyens de conscience.
Mais contrairement à l’Allemagne nazie, Israël prétend être « une lumière sur les nations », « la seule démocratie au Moyen Orient » et une nation occidentale civilisée.
Si ce comportement est celui d’un Israël « démocratique », imaginez comment l’Etat juif se conduirait si l’entité terroriste tombait entre les mains des forces et partis manifestement racistes !
Dans mes articles, j’ai maintes fois mis en garde contre le fait qu’Israël était capable de commettre un génocide ou un holocauste contre le peuple palestinien et d’autres peuples du Moyen Orient.
Mes mises en garde ne sont pas de la propagande vide visant à souiller l’image d’Israël. De la même manière qu’elles ne sont pas motivées par l’antisémitisme ou la haine des Juifs, dont je respecte et admire beaucoup d’entre eux.
Mais le massacre choquant et pornographique à Gaza doit être vu comme la justification tonitruante de mes avertissements. Israël représente simplement les nazis de notre époque.
Je sais que beaucoup, de par le monde et en particulier en Occident, au fond de leur cœur, se rendent compte de la véracité de l’analogie. Mais ils ont peur d’appeler un chat un chat de peur d’être salis et pourchassés et harcelés par les puissants médias juifs qui contrôlent plus ou moins le discours public dans beaucoup de pays européens.
Mais la timidité de ces couards ne les aidera pas. Aujourd’hui, les Palestiniens sont les victimes. Certainement que demain amènera d’autres victimes, et les Européens et les Américains en particulier ne seront pas à l’abri.
Leurs vies ne sont peut-être pas aujourd'hui sous menace immédiate. Mais leurs libertés, si.
Rappelons-nous en cette sombre occasion les paroles de Martin Niemoller, qui se lamentait sur la banqueroute des intellectuels allemands au cours des quelques années qui ont précédé la Deuxième Guerre Mondiale.
« En Allemagne, ils sont d’abord venus pour les communistes, mais je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste.
Puis ils sont venus pour les syndicalistes, mais je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndiqué.
Ensuite ils sont venus pour les Juifs, mais je n’ai rien dit parce que je n’étais pas Juif.
Enfin… ils sont venus pour moi… mais il n’y avait plus personne pour protester. »
Pour l’amour de Dieu, apprenons de l’Histoire, parce que l’Israël d’aujourd’hui ressemble de manière frappante à l’Allemagne de 1936.
S’il vous plaît, dites NON au nazisme juif avant qu’il ne soit trop tard.
Traduction : MR pour ISM