Heureuse et éblouissante année 2009 aux lecteurs d'"In the mood for cinema "!

Par Sandra.m
Chers lecteurs in the mood for cinema,

L’an passé, pour clore l'année 2007 et pour vous souhaiter une heureuse année (ici), je m'étais adressée à vous à la deuxième personne du singulier et si cette année j’emploie la deuxième personne du pluriel, c’est parce que ce message se veut moins familier mais non moins personnel. 

 Pour ce qui concerne mon bilan de l’année cinéma 2008, je vous renvoie à mes deux articles qui y sont longuement consacrés, ici (pour mon bilan complet, détaillé dont est extrait l'article de l'ENA) et là (pour mon palmarès de cette année.)

  J’ai bien essayé de ne retenir de 2008 que quelques images mais à croire que Jason Bourne s’en est mêlé, je ne vois que des images disparates et frénétiques, à la mésalliance vertigineuse où se mêlent des instants dont je ne sais plus trop s’ils étaient cinématographiques, imaginaires ou réels, me complaisant dans cet égarement étourdissant:  une élection et une libération tellement porteuses d’espoir qui ne sont pourtant pas du cinéma et y ressemblent tant; des mythes à la croisée de mon chemin; des destins à la croisée des chemins; une salle « entre les murs » du Grand Théâtre Lumière qui vibre à l’unisson, un beau et pluvieux jour de mai, sur la Croisette;  des désillusions qui font grandir; des illusions qui font croire à l’éternité; des mots bleus, exaltés, parfois vains; des silences redoutablement éloquents; de nouveaux visages; une farandole d’émotions et  de couleurs; des regards captivants bleutés ou sombres et aiguisés et pertinents de monstres du cinéma; des tapis rouges aveuglants; des couloirs rouges et noirs menant vers une voix envoûtante qui parle d’un Boulevard des Capucines où elle s’élance et de « l’étreinte » si précieuse de la « liberté »; de belles et cruelles (in)certitudes; de troubles personnages; de troublantes images; d’enrichissants voyages « in the mood for cinema » et ailleurs; des rêves d’ailleurs…d’ailleurs; quelques orages et dérapages, toujours contrôlés; tant d’histoires, quelles histoires, quelle Histoire; des rêves et des histoires esquissés, encore et toujours; une année qui avance comme la mer, poétiquement et à la vitesse d’un cheval au galop; une année à jouer et danser… avec les mots : ce que je préfère, quitte à s’étourdir; une année à la Quantum of Solace ( pas de vengeance mais de transition, évidemment, me concernant) nécessaire, pas forcément inintéressante mais se languissant surtout de l’épisode suivant qu’elle annonce et qui s’élancera joyeusement dans quelques heures.

Et puis surtout pas de regrets, pas de remords, plus de rêves échus que de rêves déchus ou déçus, plus d'illusions nées et de désillusions vaincues que d’illusions perdues : ce que je vous souhaite aussi pour 2009 évidemment en plus de cette « électrisation de l’âme qu’est la passion » (Bergson), cette « passion qui s’accroît en raison des obstacles qu’on lui oppose » (Shakespeare), que cette passion soit cinématographique ou autre, mais surtout donc je vous souhaite de vivre une année passionnée et passionnante, exaltée et exaltante, audacieuse et curieuse (dans tous les sens du terme) aussi, que le « Je veux voir » d’un des plus beaux films de cette année devienne votre credo, une année joyeusement imprévisible, de ne pas oublier que « la vieillesse n’est autre chose que la privation de folie , l’absence d’illusions et de passion » (Stendhal) et donc que la jeunesse est folie, illusions et passion, que nous ayons sept ou soixante-dix-sept ans !

 En 2009, plus que jamais, soyez donc sagement fous, riches de joyeuses illusions et de passion(s),  faîtes que « le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve » (Saint-Exupéry ) et que cette année soit agréablement surprenante.

 Je vous souhaite que cette année ait la beauté sauvage et radicale d’ « Into the wild », l’entrain et la passion communicatifs d’ « I feel good », qu'elle vous apporte la santé inaltérable de James Bond, la mélancolie salvatrice  de « Two lovers », l’optimisme forcené du  « Premier jour du reste de ta vie », et que d’ailleurs chaque jour de 2009 soit vécu comme le premier jour du reste de votre vie, une année que je vous souhaite aussi élégamment désinvolte et gravement légère comme une chanson sur Terence ou Allan et Louise, ou comme un air de Souchon, une année impertinente, éternellement juvénile, subtile comme un film de Woody Allen et évidemment une année cinématographiquement palpitante.

 D’ores et déjà, pour 2009,  je vous promets 4 rendez-vous incontournables qu’ « In the mood for cinema » vous fera vivre en direct :

 Le Festival du Film Asiatique de Deauville, du 11 au 15 mars 2009, le Festival de Cannes, du 13 au 24 mai 2009 auquel je serai cette année pour la 9ème année consécutive mais cette fois invitée, et le Festival du Cinéma Américain de Deauville (du 4 au 13 septembre 2009) qui fêtera cette année ses 35 ans et auquel j’assisterai bien entendu, pour la 16ème année consécutive, mais aussi, très bientôt, du 16 au 19 janvier, le 3ème salon du cinéma dont « In the mood for cinema » est partenaire... et très certainement d’autres événements inédits. 

 Je vous promets en effet plein de belles surprises pour cette année 2009, et plus que jamais de nombreuses avant-premières, mais aussi de temps à autre des critiques de romans, pièces de théâtre et concerts. Peut-être aussi le 1er Festival du Film Policier de Beaune (1er au 5 avril 2009), et pourquoi pas celui de Marrakech…

Si vous avez des idées d’évènements cinématographiques dont vous aimeriez que je vous parle sur ce blog et auxquels je ne songe pas forcément, n’hésitez pas non plus à m’y faire penser.

 Je vous souhaite donc une année :

EBLOUISSANTE, à l'image des photos ci-dessous ( je devance donc les petits grincheux:-) en disant que c'est délibérément que j'ai choisi ces photos ratées sur lesquelles le soleil éblouit),... et évidemment une année « in the mood for cinema » !

Une année éblouissante, que ce soit sur les planches deauvillaises... ...ou quelque part en mer.

 Cinématographiquement vôtre.

Sandra.M

Ps1 : Oui, j’aime les citations.

Ps2 : Oui, j’aime les formules énigmatiques qui, je l’espère, ne le seront pas pour tout le monde.