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Ces restaurants qui puent…

Publié le 31 décembre 2008 par Chrisos

Avant (la mise en place effective de l’interdiction de fumer dans les bars, restaurants, clubs…), on pouvait souvent passer une soirée dans la fumée, et rentrer chez soi complètement imprégner d’une horrible odeur de tabac. Une seule chose à faire pour se débarasser de cette mauvaise odeur : passer tout ce qui peut dans le lave-linge, apporter le reste  au pressing et prendre une bonne douche.

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Maintenant, ce que j’ai décrit plus haut est en principe révolu, sauf si vous êtes un gros fumeur et que vous recherchez volontairement les salles enfumées. Il y a bien, de temps en temps, des soirées privées chez des amis “tolérants” où l’on peut encore fumer ou être enfumé, mais cela est moins systématique qu’avant. Cela peut aussi arriver dans des pays sous-développés, comme au Liban… Mais, grosso modo, l’odeur de tabac gêne beaucoup moins souvent qu’avant.

Par contre, il y a toujours, hélas, des restaurants d’où l’onressort en étant complètement imprégné d’une odeur pas très agréable après coup. Ce sont très souvent des adresses pas très grandes, où il y a peu ou pas de cloison entre les fourneaux et la salle. Je me souviendrais toujours du Bar du Coin, dans le vieux Nice. C’était il y a dix ans. J’étais fan de leurs pizzas à l’époque. Malheureusement, je ramenais toujours leurs odeurs dans mes habits. Un soir, alors que je me trainais sur des béquilles, avec un plâtre au pied droit, l’odeur me dérangeait tellement que je me suis pété la gueule avenue Félix Faure (façon de parler, c’est le plâtre que j’ai explosé). J’ai connu d’autres “adresses qui puent”, mais qui m’ont moins traumatisé.

À Paris, je tombe de temps en temps sur un restaurant qui laisse des traces olfactives tenaces. Je les tagge “resto-qui-pue“. C’est clairement un handicap de puer, mais ça ne veut pas dire que je n’aime pas. Chez Kokohana par exemple, comme le chef prépare nos plats sur une plaque chauffante juste sous nos yeux, cela peut se comprendre. Dans une adresse un peu cheap, ça peut passer. Mais dans un restaurant où l’on s’en sort à plus de 30€/tête, ce “souvenir” fait un peu tâche, et ne donne pas envie d’y retourner. C’est un peu comme ces dames de la cour de Versailles qui étaient très élégantes,  bien maquillée, charmantes de loin, qui de près, s’avèrent sales et sentent mauvais. Cela bloque!

La dernière adresse de ce genre où je suis allé, c’est chez Miki (japonais, tenu par trois femmes, où nous avons très bien diné hier soir, rue Louvois, 75002). Sur le moment, on est dans le “bain”, on se dit que les odeurs de cuisine sont alléchantes. Dans la rue, en rentrant, il fait tellement froid et il y a du vent, donc on ne se doute de rien. Ce n’est qu’une fois chez soi, à l’intérieur que l’on réalise que l’on est pris dans une forte odeur de graillon qui infeste tout ce que l’on porte. Vite, on aère ce qui peut l’être, on met le reste à laver, et l’on se dit que l’on ne remettra pas les pieds là-bas, même si c’était bon… Dommage qu’un détail, à priori de second ordre, gâche le tout!

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