en veillant jusqu’à minuit.
Ceci n’a aucun rapport avec l’expression “se mettre sur son 31″ (se vêtir de ses plus beaux atours) qui connaît une origine incertaine.
Parmi les hypothèses relatant l’origine de cette expression, on trouve :
- En Prusse, le 31 du mois, qui n’arrive que 7 fois par an, correspondrait à la date à laquelle les troupiers recevraient un supplément pour terminer le mois. On aurait alors organisé à cette occasion tous les 31 du mois une visite des casernes, où les soldats devaient nettoyer de fond en comble leur paquetage
pour avoir l’air les plus beaux possibles. - L’ancienne forme de “se mettre sur” correspondait à “mettre sur soi”, “s’habiller”. Le chiffre 31 serait tout simplement une déformation de “trentain” qui désignait un drap très luxueux du XIIe au XVIe siècles.
Pour ce drap fin destiné aux vêtements de luxe, le nombre des fils était de trente fois cent fils (d’où le nom). - Un jeu de cartes très prisé au XIXe siècle dans les milieux populaires s’appelait “le trente et un”. Il s’agirait d’un jeu dans lequel le trente et unième point est le point gagnant, le point le plus enviable car le meilleur, le plus “beau”.