Ah ! non alors… plutôt envie de rigoler en me tapant sur les cuisses ! C’est le côté bien salope de mémé Kamizole mais «bien mal acquis ne profite jamais» dit la sagesse populaire… L’origine de l’insolente fortune des oligarques russes étant pour le moins… douteuse ! Si le malstrom financier qui la ravage depuis le krach boursier du 11 septembre 2008 pouvait avoir quelque vertu, ce serait bien de débarrasser la Planète finance de ces vauriens…
Je lis sur Le Figaro que 6 des oligarques russes perdent 110 milliards de dollars… Et notamment un certain Oleg Deripaska dont j’avoue n’avoir pas connu l’existence – bien qu’il fût, appris-je dans la foulée, l’homme le plus riche de Russie, magnat de l’aluminium, et onzième fortune mondiale - jusqu’au «drame» qui le touche aujourd’hui : Le Russe qui a perdu 20 milliards d’euros.
A voir sa photo qui illustre l’article, il a l’air si parfaitement con qu’en même temps abasourdi par ce qui l’atteint que – toute honte bue ! – j’avoue même que c’en est un petit bonheur….
A franchement parler, c’est bien fait pour leur gueule ! Depuis grosso modo «l’ère Eltsine» les oligarques ont vécu comme des nababs, sans nul égard pour la population russe qui se débat pourtant dans des difficultés sans nom.
Ils sont de surcroît pris par les conséquences de la fièvre spéculative et les aberrations du système financier lui-même, lequel indexe la valeur des entreprises non sur leur bilan mais uniquement sur celle de leurs actions : selon leur cote boursière… La suite était logique, la Bourse de Moscou s’étant effondrée de 65 % depuis septembre 2008… et encore le fond n’a-t-il sans doute pas été atteint, les autorités russes ayant souventes fois purement et simplement fermé la Bourse quand les valeurs menaçaient de tomber dans des goufres plus abyssaux encore !
A ma connaissance, casser le thermomètre n’a jamais fait tomber la fièvre ni encore moins guéri le patient atteint d’une si grave affection !
Ils en seraient réduits, selon Le Figaro, à demander une avance de 78 milliards de dollars d’avance au Kremlin pour traverser la crise… Nul doute que – comme Nicolas Sarkozy ici, qui n’a rien à refuser aux banquiers ! – Poutine et son «homme de paille» Medvedev la leur accorderont, pour autant qu’ils ne leur fassent pas de l’ombre politiquement, comme naguère Mikhaïl Khodorkovski (affaire Youkos) qui, à ma connaissance, pourrit toujours en prison…
Sera-ce suffisant pour les empêcher d’être emportés corps et biens par la tourmente ? Je leur dirais bien : «bon vent» ! mauvais…