Caoch Laporte est mûr pour faire de la politique.

Il est formidable coach-Ministre Bernard. Quand l’équipe de France perd ce n’est jamais de sa faute. Quand il dérape dans ses propos comme lors de la menace à l’égard de l’arbitre australien Dickinson ou s’agissant des contrôles antidopage il accuse la presse de mal interpréter sa pensée :

« Vous savez, un jour, les joueurs ne vous parleront plus. A force de déformer les propos, de sortir des trucs, ils ne parleront plus. Là, encore, les propos sont sortis du contexte. Qu’est ce que j’ai dit ? J’ai dit que moi, je sais ce qu’il se passe en France, je sais ce qu’il se passe dans le rugby, mais je ne sais pas ce qu’il se passe dans les autres sports. Et je ne connais pas ce qui se passe dans l’hémisphère Sud, et je n’ai jamais dit que j’avais des doutes. J’ai juste dit que je ne savais pas ce qui se passe chez eux. Et au contraire je félicite l’IRB pour sa politique antidopage. L’AMA (l’Agence Mondiale Antidpage) a toujours vanté l’IRB et le rugby mondial en terme de prévention contre le dopage. Que les Anglais ou les Néo-Zélandais soient rassurés, on a aucun doute là-dessus. D’ailleurs, on a contacté Brian Ashton et Rob Andrew pour le leur dire. »

Le problème c’est qu’il n’a pas fait cette mise au point quand le jour où l’interview a été publiée dans le Journal du Dimanche mais après avoir perçu les réactions indignées des anglais et des néo-zélandais qu’il avait mis en cause.

Oui vraiment, coach Bernard est mûr pour faire de la politique !