Coup de gueule

Publié le 30 décembre 2008 par Magazinenagg

Imposition d'un prix plancher dans les bars.

Un autre pas vers l'infantilisation et la déresponsabilisation des individus a été franchi en Nouvelle-Écosse. Le Québec, champion Nord-Américain de la règlementation, le franchira certainement bientôt. Pour empêcher quelques têtes brûlées de se défoncer, on pénalise l'ensemble des consommateurs qui boivent raisonnablement.

Les têtes brûlées vont trouver un autre passe-temps encore plus dommageable pour leur santé ou celles des autres. Les possibilités sont illimitées et les têtes brûlées ne manquent pas d'imagination. Le gouvernemaman devra imposer un autre règlement et ainsi de suite jusqu'à ......
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Le Mardi 30 Décembre 2008
Un prix plancher, pour éviter de terminer la soirée à quatre pattes....
Nathalie Collard

La Nouvelle-Écosse vient de fixer un prix plancher dans les établissements où on vend de l'alcool. Fini les shooters à 1 $ et les gros pichets de bière vendus pour presque rien. Désormais, le prix d'une consommation débute à 2, 50 $.

C'est une excellente idée qui est d'ailleurs à l'étude à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec, nous lundi ma collègue Violaine Ballivy.

Pourquoi fixer un prix plancher? Entre autres, pour éviter la surconsommation ainsi que le phénomène du binge drinking (que les Français ont traduit par biture express...). Le binge drinking est très populaire chez les jeunes qui, les soirs qu'ils s'y livrent, avalent plusieurs litres d'alcool en très peu de temps. Résultat: des comportements erratiques, bien sûr. Mais surtout, une augmentation des bagarres à la sortie des bars, une augmentation du risque de relations sexuelles non protégées (avec les conséquences que cela implique), davantage d'accidents de la route, etc.

Si l'adoption d'un prix plancher dans les bars du Québec permet d'éviter cela, ne devrait-on pas tarder à l'adopter nous aussi?