Poème ridicule
Quand tu t’offres à moi,
Poème ridicule,
Imbu comme les rois
De tes vers majuscules,
Jusqu’à l’écœurement
Avivant les nuances,
Des couleurs, composant
Les plus mièvres alliances,
Je sens se fondre en moi
Un désespoir atroce
Et le masque sournois
D’une rage féroce ;
De ta chair gangrénée
Je dégage l’immonde
Et de tes os broyés
La moelle profonde
Et parfois, des étrons
De ton