Mercure
Mon cœur feint les contours d’un splendide croissant ;
D’argent, il rayonne, sur une toile obscure
Et au creux d’oreilles attentives susurre
Son amour infini pour l’astre du Levant ;
Mon cœur berce mon corps d’une douce chaleur
Mais le fard, pâle et blanc, dont il a le secret,
Ne saurait réchauffer les étendues glacées,
Désertes et figées sous sa maigre lueur ;
Mon cœur bat lentement,