Si vous avez aimé le Da Vinci Code, je ne peux que vous encourager à lire Anges et Démons, mais c'est surtout si vous n'avez pas aimé le Da Vinci Code que je vous y encourage, celui-ci étant bien meilleur, tout en faisant appel aux mêmes ressorts: l'urgence de résoudre une énigme séculaire, le même personnage principal (Robert Langdon, éminent Symbologiste), et la connaissance historique et intime d'une ville, cette fois-ci, il s'agit de Rome.
Je viens de le relire en prévision de la sortie du film au printemps prochain, et franchement, c'est un très bon suspense, pas forcément plus vraisemblable que l'autre, mais très bien mené. Je l'avais lu la première fois au moment de l'élection du Pape actuel, et je suppose que c'était le moment idéal, puisque l'action se déroule en plein conclave, alors qu'une ancienne confrérie de scientifiques, les Illuminati, a mis en branle une implacable revanche... rien de moins que l'anéantissement de l'Eglise Catholique.
Tous les ingrédients sont réunis... les faits historiques, une course contre la montre dans Rome, des seconds rôles inquiétants aux caractères bien trempés, des meurtres rituels mis en scène avec élégance et bravade, des bagarres, du sexe... et Dieu.
Il faut reconnaître à Dan Brown sa volonté de produire des bouquins sérieusement documentés, et celui-là, au moins, m'a laissée jusqu'à la fin dans l'obscurité quant aux motivations et aux passés des uns et des autres. L'épilogue est un véritable dénouement au sens premier du terme, à la manière d'un Agatha Christie ou de Conan Doyle dans sa période Sherlock Holmes.