Nous avons tous vu/entendu parler/débattu de les toutes dernières publicités comparatives de Leclerc.
Souvenez-vous, nous parlons de celles où les prix des Flans et des Spaghettis des concurrents avaient été – une bonne fois pour toutes - passés au crible par les experts de l’enseigne rebelle.
Toutes précautions pourtant prises (E. Leclerc et l’Agence de pub Australie avaient réussi à avoir l’approbation du Jury de Déontologie Publicitaire pour la diffusion de ses publicités TV) le distributeur a entaché son si beau sans faute.
Ça arrive à tout le monde.
En effet, c’est en déclinant cette publicité en support papier, qu’E.Leclerc a apposé en noir sur blanc une énorme erreur de jeu de mot. Regardez plutôt :
Une plainte anonyme a ainsi été déposée à l’ARPP, contestant la véracité des propos de la publicité… :
« … parce que trois produits moins chers NE sont pas obligatoirement des produits TROIS FOIS moins cher ».
Pas faux.
L’alerte est lancée et l’ARPP est formelle : la publicité comparative de Leclerc a dépassé les limites imposées par les articles 1 et 5 du code de la chambre de commerce internationale, car « induisant le consommateur en erreur ».
Ni une ni deux :
La publicité est désormais interdite a la publication.
Leclerc et Australie ont beau contester le verdict et « le manque de débat contradictoire » du JDP…
… le mal est fait et l’audience est levée.
Qu’en pensez-vous ?