” Que me demande-t-on, au juste? Si je pense avant de classer? Si je classe avant de penser? Comment je classe ce que je pense? Comment je pense quand je veux classer? (…)
Georges PEREC in “Penser/Classer” Hachette-Littérature
Ranger ses livres, organiser et archiver ses notes, donnent lieu à autant de questions universelles que de réponses singulières.
Au mois d’avril, je me suis rendu dans une grande papèterie (que Laurent me pardonne !) pour faire l’acquisition d’un certain nombre d’accessoires destinés à rationaliser ma gestion personnelle de l’information.
J’ai acheté nombre de pochettes, de classeurs divers et variés. Je les ai personnalisés et j’ai commencé à les remplir de mes prises de notes… Oui mais voilà, quand on passe d’un bureau à une réunion, de cette réunion, à un autre bureau et que les classeurs nécessaires sont à la maison… Les feuilles s’accumulent dans les pochettes qui ne sont pas nécessairement celles qui devraient les contenir et les moments de compilation se faisant rares, il y a de la perte en ligne…
J’ai donc préféré revenir à des outils plus traditionnels : des carnets que je peux avoir dans ma poche ou dans mon cartable. J’en ai déjà noircis quelques-uns. J’écris dessus avec ce que j’ai en poche mais j’éprouve un vif plaisir à griffonner avec un bon vieux tempo noir à la pointe conique. Le papier est blanc et non réglé. Je ne monte plus au grenier ni ne descends plus à la cave… J’y consigne parfois des notes qui se muent en billets sur ce blog. Certains ne sont pas aussi légers que celui-là. Si ces objets inanimés n’ont vraisemblablement pas d’âme, ce sont des accessoires qui ont une histoire et qui me sont bien utiles